Le secret de famille d’Eloïse : « Ses mains sont descendues. J’étais tétanisée » par Emilie Brouze

logo-l'obs-rue-89Publié le 03/01/2015 à 13h02
Le secret de famille d’Éloïse a d’abord éclaté dans une chambre d’enfant, quand elle avait 8 ans, avant de fuiter jusqu’aux oreilles des adultes et de tranquillement se faire oublier, dans le moelleux d’un cocon familial.
Logo-Ne-le-dis-à-personePendant des années, les protagonistes ont fait comme si de rien n’était. Et un beau jour, splatch, le secret a ressurgi et s’est éventré comme un pigeon écrasé.
Dans la rue de cette petite ville de l’Aisne, tout le monde l’a su.
serrure3L’objet du secret est relatif à l’homme avec qui tante Colette s’est remariée, via les services d’une agence de rencontres non fortuites. Bernard était adorable avec les enfants et Eloïse se souvient qu’elle l’aimait beaucoup.
Jusqu’au jour où l’oncle par alliance a posé ses mains sur elle. Les cousins de Picardie étaient de passage à Paris et les enfants jouaient devant l’ordinateur, isolés dans une chambre.

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Agnès b. Victime de viols par inceste : « on m’a volé mon enfance »

1444602-exclusif-agnes-b-studio-lors-de-la-620x0-1Par Purepeople – Vendredi 18 avril, 16h58
Agnès b. la mystérieuse dévoile son sombre passé. La talentueuse styliste, qui a bâti sa maison de mode en se passant de bureau de style afin de maîtriser tout le processus de création, vient de signer son premier film. Un film intitulé Je m’appelle hmm… et qui raconte la disparition d’une fillette de 11 ans, aînée de trois enfants et issue d’un contexte familial fragile en raison d’une mère absente et d’un père prédateur, qui se lance dans un road trip bouleversant…
« L’histoire de cette fillette n’est pas la mienne, mais je sais de quoi je parle quand je la raconte. Elle est faite d’éléments que je connais très bien, mais qui restaient ineffables », commence par confier Agnès de son vrai nom Troublé dans les pages du magazine Elle en kiosques le 18 avril.
Et de poursuivre : « Un oncle, qui m’aimait un peu trop a abusé de moi… À 11 ans, j’étais déjà formée. J’étais ce qu’on appelait une nymphette. Je disais ‘il m’embête’. C’est ainsi que je qualifiais ces ‘rapprochements’. Si je le dis aujourd’hui, c’est parce que je ne suis pas la seule enfant à qui c’est arrivé et ça laisse des traces pour toujours. On est marqué pour la vie. »
Si elle n’a jamais parlé de cet épisode traumatisant, c’est qu’elle ne savait pas vraiment comment aborder la chose. Avec ce film, Agnès b. tente de panser ses blessures.
Également interrogée dans Madame Figaro, elle poursuit : « En fait, je n’ai pas été protégée comme une petite fille aurait dû l’être. On m’a volé mon enfance. » Et de donner quelques précisions sur cet épisode inoubliable, qui a laissé une trace indélébile.
« Quelqu’un qui n’aurait pas dû être là m’a suivie entre mes 12 et mes 16 ans. C’était quelqu’un de ma famille qui m’aimait trop et qui, pendant quatre ans, est venu me rendre visite dans ma chambre après son travail. Il s’occupait de moi, m’achetait des commodes Louis XVI pour ma chambre, des robes. Mon père n’a rien vu, il travaillait beaucoup. Ma mère était occupée par ses coiffeurs, ses robes, ses dîners et par nous, ses enfants », dit-elle.
Mariée à 17 ans à Christian Bourgois (il avait dix ans de plus et l’a demandée en mariage alors qu’elle avait 12 ans), avec qui elle a eu deux enfants, des jumeaux, un an plus tard, Agnès b. divorce à l’âge de 21 ans. Seule, elle décide alors de se lancer dans le travail et bâtira son empire de mode.
Entretiens à retrouver en intégralité dans les pages de Madame Figaro et Elle, en kiosques le 18 avril.

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