Association Passerelle Energie – APE

Cette association a pour objet d’aider à passer des étapes difficiles de vie et à lutter contre les souffrances dues aux traumatismes de toutes origines.
Il est souvent nécessaire de passer par l’expression du corps lorsque la parole ne peut exprimer ces souffrances. Libérer les tensions, redonner à l’énergie la possibilité de circuler, permet de ré-habiter son schéma corporel, de se réincarner.
Prendre conscience de ce que l’on est et de ce que l’on fait permet d’évoluer et de reprendre confiance. En occident, le corps n’est plus écouté et pourtant on lui inflige des souffrances. Être à l’écoute de soi et de son corps, c’est se donner les moyens de faire ce qu’il faut pour « avancer ».
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Histoire du Shiatsu par la fédération française de Shiatsu traditionnel

Les rêves et la mémoire traumatique

26 janvier 2008
Formation pour praticiens
Quand des survivants de grands crimes historiques évoquent leurs rêves, nous n’avons pas de peine à comprendre que la mémoire traumatique y est à l’œuvre. Il s’agit de violences à la fois collectives et reconnues, même si cette reconnaissance est tardive, et même si elle se déploie après un premier temps d’indifférence ou – ce qui revient au même – de non-intervention.
Mais si des violences, de tous ordres, ont été commises en privé, et si elles ont été longtemps couvertes par une injonction de silence et si pour certaines elles le sont encore, la psyché profonde en fera mémoire dans des rêves, mais elle risque alors de ne pas être entendue et de ne pas être comprise.
Pourtant, c’est le même processus qui est au travail.
Sans doute un traumatisme est-il un retentissement dans la psyché et, par là-même, une lecture personnelle, une traduction qui renvoie aussitôt à de l’histoire antérieure.
Quand un rêve est la trace de ce retentissement, il contient bien cette lecture et cette traduction et cette histoire d’avant ; mais il contient aussi, et il contient d’abord la mémoire d’une violence objective.
Le rêve n’est pas alors seulement le gardien du sommeil : il est devenu le gardien du réel. Non seulement il parle de certaines attaques contre la personne – contre son corps et/ou contre sa pensée –, mais il analyse ces attaques, il les démonte.
L’inconscient comporte une part de lutte, qui se déroule au cœur du langage symbolique. Cette production symbolique comporte à la fois la mémoire des violences et un processus interne de soin.
Elle dit le réel en même temps qu’elle le transforme. Et c’est parce qu’elle le transforme qu’elle le dit.

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