Les premières définitions, notamment celles de Richard Gadner, mettaient l’accent, de façon réductrice voire simplificatrice, sur la notion de manipulation de l’enfant (par le parent « favori »).
Pour Gardner, l’aliénation parentale était en effet :
– une campagne de dénigrement d’un enfant contre un parent ;
– cette campagne étant injustifiée et résultant d’un plus ou moins subtil travail de manipulation pouvant aller jusqu’au lavage de cerveau, avec le mélange, en des proportions variables, de contributions personnelles de l’enfant.
Gardner allait donc jusqu’à inclure, dans la définition, la cause et l’auteur du désordre : ce qui est scientifiquement contestable et a contribué à nourrir les polémiques sexistes les plus passionnelles : les parents aliénants étant plus souvent les parents gardiens, les mères se voyaient, statistiquement, plus souvent mises en causes.
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Autres billets sur le syndrome d’aliénation parentale
13 mai 2011 – Interview de Paul Bensussan au sujet de Cherif Delay
Le droit des enfants et contestation du syndrome d’aliénation parentale – TVIDF
Aliénation parentale (SAP) et garde alternée par Jacqueline Phélip
Autres billets sur les fausses allégations ou faux souvenirs
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18/ Il s’avère que c’est l’ingestion d’un médicament – l’amobarbital –, qui peut induire sous hypnose la construction des faux
souvenirs, et non pas l’hypnose seule
19/ Le point sur les fausses allégations ou faux souvenirs par Marie-Christine Gryson Dejehansart
Au Sujet des Faux Souvenirs ou fausses allégations