Aliénation parentale (SAP) et garde alternée par Jacqueline Phélip

Jacqueline Phélip, 
Présidente de l’Enfant d’Abord

16 novembre 2011
Nouvelle proposition de loi Mallié, Decool, Delatte
Trois députés UMP, R. Mallié, JP. Decool, R. Delatte, sont revenus à la charge avec une nouvelle proposition de loi, mouture de la précédente et de la proposition de loi R. Delatte voulant sanctionner « l’aliénation parentale » par une importante amende et la prison ferme. Cette nouvelle proposition de loi, cosignée par 83 députés, UMP eux aussi, veut faire de la résidence alternée le mode de garde à imposer « par défaut » si un « parent », il faut comprendre un père bien sûr, l’exige.
 L’exposé des motifs relève d’une manipulation, agrémenté de contre vérités.
 En voici une analyse critique :
 Alors que le psychiatre Paul Bensussan qui est aussi expert près des tribunaux, affirmait dans un article paru dans les Annales Médico-Psychologiques (2009) intitulé : « L’aliénation parentale, vers la fin du déni ? » que :
« la validité du concept est démontrée et que les recommandations sur la conduite à tenir sur le plan psychologique comme sur le plan judiciaire sont validées ».
Cette affirmation vient d’être catégoriquement démentie.
En effet, une Lettre ouverte rédigée il y a trois semaines par le président de l’American Psychological Association et le président de la Society for Humanistic Psychology, (en coopération avec diverses sociétés scientifiques), fut adressée aux responsables du DSM (Diagnostic and Statistical Manual) et signée par plus de 5000 professionnels de la santé mentale. Les auteurs et cosignataires de cette Lettre contestent l’inclusion dans le futur DSM, de différents syndromes, dont le « syndrome d’aliénation parentale », précisant
« qu’ils n’ont pratiquement pas de fondement dans la littérature empirique ».

http://www.dsm5.org/Newsroom/Documents/DSM5%20TF%20Response_Society%20for%20Humanistic%20Psychology_110411r. 

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Autres billets sur le syndrome d’aliénation parentale

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Chronique de deux enfants sacrifiés – Soutenez-les ! Association ARVA

Association pour le Respect de Valentine et Arthur
Communiqué de presse du 30 août 2011
Arthur, 13 ans et Valentine, 10 ans, ont été les victimes présumées d’un père sadique,violent et malveillant. Contre toute logique, le juge pour enfants a décidé de les placer en foyer, les arrachant à leur mère qui est la seule garante de leur équilibre.
Chronique de deux vies sacrifiées…
Arthur et Valentine, ont dénoncé les violences dont ils se disaient victimes. C’est le père, auteur présumé de ces violences, qui a demandé leur placement. La décision prise par le Juge est vécue par ces enfants comme une punition.
Des enfants maltraités
Tout a commencé en novembre 2001, Arthur a trois ans,Valentine, un an, Madame R. fuit le domicile familial, elle déclare ne plus supporter la violence de son mari, et craindre pour la vie de ses enfants, elle dépose une plainte et demande le divorce. Un premier juge donne un droit de visite au père mais en milieu protégé. En 2003, changement de juge qui lui octroie le droit d’hébergement.
Pendant cinq années, les enfants se plaignent de sévices physiques et d’humiliations. Cette maltraitance est confirmée par les instituteurs ayant repéré les traces de coups, et vu le père maltraiter son fils. Des médecins font les mêmes constatations, y compris aux urgences médico-judiciaires. D’après le témoignage d’Arthur, son père le frappait violemment sans raison, l’humiliait en le chatouillant jusqu’à ce qu’il urine dans son pantalon pour ensuite l’enfermer dans un placard en le laissant dans son urine.
Valentine a été, à plusieurs reprises, victime de coups, et subi des attouchements sexuels.
En 2008, Arthur a presque dix ans, il fugue ne supportant plus l’idée de passer deux jours à la merci de son père. Les enfants sont entendus par la Brigade des Mineurs.
Le juge suspend le droit de visite.
Cette décision de justice change la vie de la famille. Arthur fait du hand-ball, participe au club de lecture de son collège, Valentine prend des cours de piano et de peinture. Loin de leur père les enfants se reconstruisent.
Nouveau juge : les enfants accusés de mentir, vivent sous la menace d’un placement.
Depuis 3 ans, le père a coupé tout contact, a refusé toute médiation. Il a refait sa vie, ne souhaite pas la garde des enfants : sa seule demande est de les placer loin de leur mère.
Monsieur C. a obtenu de changer de juge et ce dernier va lui donner raison, les enfants sont traités de menteurs et prétendus en danger. Pourtant, ils vivent heureux avec leur mère, une femme équilibrée, selon plusieurs expertises psychiatriques.
Le syndrome d’aliénation parentale
A l’origine de l’ordonnance du juge « Le syndrome d’aliénation parentale ».
Ce concept met en doute la parole des mères, considérées comme des manipulatrices qui conditionnent leur progéniture.
Si tel était le cas, les enseignants auraient-ils fait des signalements dénonçant les violences du père ? Les médecins auraient-ils constaté les traces de coups ?
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A Limeil Brévannes dans le Val de Marne, 2 enfants de 13 et 10 ans, sont sous le coup d’une ordonance de placement dans un foyer. Les enfants se battent contre cette déçision de justice.. Ils étaient rejoints ce matin lors d’une marche de soutien par leur maman et leurs proches.