L’heure du bain a sonné ! – questionnement sur la mère – sur le blog : Mon enfance meurtrie

15 juillet 2011
A ce jour, je me demande pourquoi elle trouvait cela normal. je veux dire par là, pourquoi elle ne me surveillait pas et trouvait naturel que mon beau-père me touche, et ce, jusqu’à mes treize ans révolus ?
Comment ne pas se douter surtout si la porte est fermée ?
Il n’y a qu’une réponse qui me vient à l’esprit quand j’écris cela, elle le savait qu’il me touchait et cela devait lui convenir. Fermer les yeux afin de pouvoir continuer sa vie sans se soucier d’une bonne à rien qu’elle n’avait jamais voulu. Je n’étais qu’un boulet à ses yeux. De me dire que celle qui m’a fait naître n’éprouvait aucun sentiment à mon égard, me déchirait le cœur. Je n’étais pas un cadeau du ciel. Afin d’être punie elle m’a donné à ce montre pour avoir la paix et de pouvoir continuer à vivre comme si de rien n’était, tranquillement.
Je sursautais quand je le vis pénétrer dans ma chambre pour me tirer de force par mes cheveux châtains longs afin de m’emmener dans la salle de bains.

Il m’ordonna de me déshabiller. Un nuage de terreur emplit tout mon corps. Une fois de plus, je me retrouve seule avec lui et je ne suis point rassurée. Il me fusille de son regard noir qui me donne la chair de poule. Je prie tout en espérant un miracle mais il ne se passe rien. Je recommence tout en obéissant à mon tortionnaire. Je suis tétanisée. Transie de froid, tremblante, j’ôte mes vêtements que je pose délicatement dans le panier à linge. Je n’ai qu’une envie : HURLER ! Oui, crier de toutes mes forces : « AU SECOURS ! ». Aucun son ne peut sortir de ma bouche. J’ai la gorge nouée, serrée : « Seigneur, si tu m’entends viens à mon aide. Je t’en conjure, je ferais tout ce que tu veux mais pas ça ! Empêche-le de me toucher ». D’un coup, je l’entends me dire :
Tu vas te dégrouiller, oui ? Je n’ai pas que ça à faire, sale gosse. Je dois m’occuper de tout dans cette baraque !
Pour lire le témoignage et sa suite, cliquez sur le logo de Mon enfance meurtrie

Si tu le dis, je te tue ! par une victime de Viols par inceste

Je n’osais point m’élever contre les requêtes du monstre barbu, auxquelles j’obéissais comme à des ordres. Après tout, maman m’a toujours demandé de faire ce qu’il nous demandait de faire afin de le remercier pour la nourriture, avoir des vêtements convenable à porter et l’éducation que l’on recevait, et ce, tous les jours. C’est vrai que c’était le maître de cette maison, le chef de famille.
Aujourd’hui, il m’apparaît clairement que je n’étais que son jouet afin de satisfaire ses fantasmes et ses moindres désirs. Je n’ose me retourner sur mon passé car je revois l’adorable enfant innocente, jouant à la poupée se fabriquant des histoires, tout sourire, que j’étais à 6 ans.
Ce type est un vieux pervers profitant de mes faiblesses pour sa propre satisfaction personnelle.
Il me demanda de m’allonger et d’enlever ma petite culotte en coton. J’avais de la peine à exécuter sa demande, mes jambes s’entrechoquaient et mon corps était soudé au matelas. J’ai eu de la difficulté à pouvoir m’exécuter, paralysée de peur.
Une impression étrange que l’on m’avait cousu mes lèvres avec du fil, je déglutis ma salive mais ma gorge était sèche. Quelques larmes salées s’échouèrent sur mes joues. Il se mit sur moi ce qui me fit tourner la tête contre le mur pour ne pas voir son visage.
Oppressée par le poids de cet homme infâme, j’étais désorientée, affolée et ébranlée par cette certitude qu’un serpent se tortillait autour de moi, impossible de pouvoir bouger, ni respirer. Il se frottait contre moi, juste comme ça.

Pour lire le billet cliquez sur le logo de Mon enfance meurtrie