2/ Traumatic Stress and Memory in Gentling by William E. Krill

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When a person is experiencing a traumatic event, the whole of their energy is focused on self-preservation. The event itself mav be so intense that the individual may need to « step out of themselves » in order to psychologically cope with the level of danger and stress. As such, memory is often affected. In children under the age of four, developmental issues become predominant in the area of memory. At four and under, memory is not likely to be encoded verbally, but is encoded with wordless images and sensate material.
Memory damages in children regarding their traumatic events and the time surrounding these events often includes gaps, or « missing time » as weIl as difficulties in being able to sequence events accurately. Any child, let alone a traumatically stressed child, will sometimes confabulate parts of a memory sequence in order to avoid embarrassment, fill in the blank for their own comfort, or in efforts to satisfy a pressing adult. This difficulty in memory sequencing seems to bleed over into everyday life for sorne stressed children, and this leads to further complications when adults in their life begin to accuse them of lies and confabulations.
If a child was under the age of four when their abuse occurred, they willlikely not be able to relate much significant material in treatment. They will also not be able to articulate very weIl what they are experiencing in the stress episode, or the source of their stress. They of course have the memories, but these memories are largely sensory expenences.
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1/ Gentling: A Practical Guide to Treating PTSD in Abused Children

Les rêves et la mémoire traumatique

26 janvier 2008
Formation pour praticiens
Quand des survivants de grands crimes historiques évoquent leurs rêves, nous n’avons pas de peine à comprendre que la mémoire traumatique y est à l’œuvre. Il s’agit de violences à la fois collectives et reconnues, même si cette reconnaissance est tardive, et même si elle se déploie après un premier temps d’indifférence ou – ce qui revient au même – de non-intervention.
Mais si des violences, de tous ordres, ont été commises en privé, et si elles ont été longtemps couvertes par une injonction de silence et si pour certaines elles le sont encore, la psyché profonde en fera mémoire dans des rêves, mais elle risque alors de ne pas être entendue et de ne pas être comprise.
Pourtant, c’est le même processus qui est au travail.
Sans doute un traumatisme est-il un retentissement dans la psyché et, par là-même, une lecture personnelle, une traduction qui renvoie aussitôt à de l’histoire antérieure.
Quand un rêve est la trace de ce retentissement, il contient bien cette lecture et cette traduction et cette histoire d’avant ; mais il contient aussi, et il contient d’abord la mémoire d’une violence objective.
Le rêve n’est pas alors seulement le gardien du sommeil : il est devenu le gardien du réel. Non seulement il parle de certaines attaques contre la personne – contre son corps et/ou contre sa pensée –, mais il analyse ces attaques, il les démonte.
L’inconscient comporte une part de lutte, qui se déroule au cœur du langage symbolique. Cette production symbolique comporte à la fois la mémoire des violences et un processus interne de soin.
Elle dit le réel en même temps qu’elle le transforme. Et c’est parce qu’elle le transforme qu’elle le dit.

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