Samedi 11 septembre 2010 Le Conseil fédéral suisse voudrait permettre l’inceste entre personnes adultes consentantes, permettant ainsi les relations sexuelles entre père et fille, mère et fils ainsi qu’entre frère et sœur. Le Conseil Fédéral suisse, dont on peut douter de la moralité de ses membres, propose la suppression de l’article 213 du Code pénal. Si ce projet devait passer en force de loi l’axe sexuel entre parents et enfant ou entre frère et sœur germains, consanguins ou utérins pour autant qu’il s’agisse d’adultes consentants ne serait plus punissable pénalement. A mon avis en matière civile ce serait le retour programmé à la confusion des liens inter parentaux à une animalité sexuelle qui n’est pas concevable dans une famille. Cette permissivité poserait des problèmes de stabilité psychique, de santé et de morale comme l’ont souligné des autorités médicales et religieuses, chacun dans son domaine de compétence : – pour Marcel Cotting, psychothérapeute « Ce genre de relation met en péril le fonctionnement psychique des individus. Cela provoque des troubles de l’identité. Une personne équilibrée pourra fantasmer sur son père ou sa mère, mais n’ira pas plus loin », résume-t-il. « L’interdit doit être clairement défini. » — pour Jacques Beckmann, chef du service de génétique médicale du CHUV c’est intolérable : « un enfant né d’une union entre des frères et sœurs porteurs chacun d’une même mutation dans un gène (en raison d’un ancêtre commun) aura un risque sur deux de recevoir cette mutation de chaque parent, et donc un risque accru de développer une maladie génétique récessive, comme la mucoviscidose par exemple. Il y a un risque pour la santé de la personne, et cela engendrerait des coûts pour la société. » – pour le vicaire général du diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg, Nicolas Betticher, « L’État ne peut pas démissionner de sa responsabilité de protéger la dignité humaine et celle des relations interpersonnelles. Et cela passe par l’interdiction des relations consanguines, qui sont contre-nature. » Il n’arrive pas non plus à croire qu’il puisse y avoir un réel consentement dans des situations d’inceste. « Jusqu’à quel point une fille est-elle dépendante de son père ? » interroge-t-il. Pour lire la suite du billet, cliquez sur le logo de Lucienne magalie pons __________________________ Autres billets sur la suppression de l’article 213 du Code pénal en Suisse L’inceste pourrait ne plus être puni en Suisse par Le matin.ch