Barbara : Lecture analytique de l’introduction d’ Il était un piano noir … – mémoires interrompus – de Barbara

Posthume et inachevée, l’autobiographie de Barbara a notamment eu le courage de révéler le traumatisme de l’enfance lié à l’inceste. Ce « détail » biographique a permis au grand public de mieux comprendre certains des mystères qui entouraient la « Dame brune », il a facilité le commentaire de quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres comme « L’aigle noir » et a suscité la mise en place du concept de « résilience » établi par le psychanalyste Boris Cyrulnik. Mais le mérite d’ Il était un piano noir… ne se borne pas à ces considérables atouts. Malgré son avortement, cette autobiographie déroule pour les premières années de la chanteuse un récit d’une grande densité où se met en place un jeu subtil, lucide et tendre entre l’auteur, son personnage et le lecteur. Ainsi le déroulement de la vie est précédé par une sorte de préface que Barbara appelle « introduction » quand d’autres lui donnèrent le nom de « Préambule ».

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