Posthume et inachevée, l’autobiographie de Barbara a notamment eu le courage de révéler le traumatisme de l’enfance lié à l’inceste. Ce « détail » biographique a permis au grand public de mieux comprendre certains des mystères qui entouraient la « Dame brune », il a facilité le commentaire de quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres comme « L’aigle noir » et a suscité la mise en place du concept de « résilience » établi par le psychanalyste Boris Cyrulnik. Mais le mérite d’ Il était un piano noir… ne se borne pas à ces considérables atouts. Malgré son avortement, cette autobiographie déroule pour les premières années de la chanteuse un récit d’une grande densité où se met en place un jeu subtil, lucide et tendre entre l’auteur, son personnage et le lecteur. Ainsi le déroulement de la vie est précédé par une sorte de préface que Barbara appelle « introduction » quand d’autres lui donnèrent le nom de « Préambule ».
Joël JULY
A publié en décembre 2004 aux PUP une étude sur le style de Barbara intitulée Les Mots de Barbara.
A publié en décembre 2004 aux PUP une étude sur le style de Barbara intitulée Les Mots de Barbara.
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Les mots de Barbara relevé dans le livre Il était un piano noir…
Barbara : Il était un piano noir…
L’aigle noir par Philippe Grimbert
« l’Aigle noir » ou l’impair d’un père par Philippe Grimbert
Les amours incestueuses interprétées par Barbara
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