15 mars 2017 – Colloque 4 millions de survivants de l’inceste : et alors ? matinée

Pr Christian Hervé

L’université Paris Sorbonne Cité s’associant avec toutes les associations militantes pour aborder des fléaux sociaux dont la maltraitance à enfant.
30 septembre 2014
Des recommandations ont été soumises au gouvernement et acceptées.
Michèle Créoff vice-présidente du Conseil national de la protection de l’enfance ne pourra être là, mais le responsable du diplôme d’université ouvert en septembre prochain à Paris Descartes, sera là.
Amphithéâtre accueil chaleureux
Maltraitance familiale.
La part d’ombre que chacun peut avoir.

Dr Louis Jehel

Bonjour à tous, merci d’être si nombreux sur un sujet qui est si difficile.
L’université a pris du temps à peser l’importance de l’enseignement sur les maltraitances à enfants.
La parité est largement inversée dans les établissements pénitentiaires par rapport au nombre de femmes qu’il y a dans cette assemblée.

Véronique Nahoum-Grappe

Ethno-phénoménologie
Quelle est la fonction de la pratique de la prohibition de l’inceste. Désenclaver le groupe social non communautaire. Le mariage des filles à l’extérieur.
La femme maitresse des liens.
Les chercheurs en sciences sociales ont d’autres fonctions au tabou de l’inceste.
https://www.cairn.info/publications-de-Nahoum-Grappe-V%C3%A9ronique–19296.htm

Alerte au feu !

Lydia rencontre Sylvain qui la sauvera de ses bourreaux

Lydia Guardo – Ajoutée le 13 oct. 2016
Après avoir été séquestrée pendant 28 ans par son beau-père, elle retrouve la liberté et parvient à se reconstruire.
A voir et revoir sur : http://www.france2.fr/emissions/mille…


L’Affaire Gouardo est une affaire criminelle française. Lydia Gouardo (née le 13 novembre 1962 à Maisons-Alfort) est une Française qui a été séquestrée, violée et torturée par son père légitime (mais pas biologique) Raymond à son domicile à Meaux et Coulommes en Seine-et-Marne pendant 28 ans, de 1971 à 1999.
Six enfants sont nés à la suite de ces relations forcées. Pendant sa détention, elle fit des fugues et des appels à l’aide judiciaire, elle serait allée se réfugier à la gendarmerie, à plusieurs reprises. Mais les forces de l’ordre l’auraient livrée de nouveau à son bourreau, par peur de son père1 et ni le système judiciaire, ni l’aide sociale, pas plus que les personnes environnantes de cette famille n’auraient agi1.

Elle est libérée en 1999, au décès de son père légitime. Sa belle-mère Lucienne Ulpat a été condamnée pour non-dénonciation de crime et agression sexuelle sur l’un des fils de Lydia2,3,4.

Lydia Gouardo raconte son histoire dans un livre, en collaboration avec le journaliste Jean-Michel Caradec’h, Le Silence des autres, ainsi que dans plusieurs émissions (T’empêches tout le monde de dormir du 6 mai 2008 et Ça se discute du 4 mars 2009).

Raymond Gouardo est fortement soupçonné par sa fille Lydia d’être l’auteur des enlèvements et meurtres de Virginie Delmas et de Perrine Vigneron.

Léonore Le Caisne, ethnologue au CNRS, a publié un livre sur l’affaire – Un inceste ordinaire. Et pourtant tout le monde savait, Belin, 20149- À partir d’une enquête d’une année dans le village où habitait la famille et la cité de Meaux où le père travaillait, elle a essayé de comprendre pourquoi, alors que tout le monde (habitants et élus) « savait » que Raymond Gouardo « faisait des enfants à sa fille », personne n’a signalé les faits.