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Autres billets sur Psychothérapie des victimes
1/ Psychothérapie des victimes : Traitements, évaluations, accompagnement. Gérard Lopez, Aurore Sabouraud-Séguin, Louis Jehel
2/ Le concept de résilience peut être confondu avec la « résistance » par Gérard Lopez & Arianne Casanova
3/ L’état de stress post-traumatique – ESPT (F43.1)
4/ La dissociation péritraumatique et les troubles dissociatifs (F44) par Gérard Lopez & Arianne Casanova
5/ Les troubles graves de la personnalité : Desnos (F60.31)
6/ Evaluation auprès d’une personne souffrant d’un trouble psychotraumatique par Louis Jehel, Marc Sylvestre, Patrice Louville
8/ La prochaine version de DSM devait introduire la catégorie de l’état de stress post-traumatique par Jean-Michel Thurin
9/ huit thèmes qui accompagnent un traumatisme sévère par M. J. Horowitz
10/ Les évitements après un ESPT par Aurore Séguin-Sabouraud
11/ Les indications de la thérapie EMDR – Eye Movement Desensitization Reprocessing par Patrick Zilhardt
12/ Le traitement cognitivo-comportemental de l’ESPT par Aurore Séguin-Sabouraud
13/ L’hypnose dans le traitement du psychotraumatisme par Victor Simon
14/ le sujet a été victime d’une prise de pouvoir par son agresseur par Victor Simon
15/ Le phénomène de vigilance parallèle par M. Yapko
16/ Une technique hypnotique spécifique pour traiter les viols par inceste par Victor Simon
17/ Les 8 C dans le traitement de l’agression sexuelle par Victor Simon
18/ De nombreuses victimes échappent à tout traitement par Gilbert Vila
19/ Les conséquences de la maltraitance ne s’arrêtent pas avec la fin des actes pervers par Gilbert Vila
• Les groupes de paroles par Catherine Morbois et Marie-France Casalis dans Psychothérapie des victimes
7/ La combinaison entre psycho et chimiothérapie par François Ducrocq, Guillaume Valva & Olivier Cottencin
La combinaison entre psycho et chimiothérapie pose finalement un questionnement quant aux attentes respectives du prescripteur et du patient. Il demeure ainsi illusoire, voire dommageable de différencier, au sein de l’entité morbide que représente l’ESPT, des symptômes qui seraient principalement de registre biologique – et par la même davantage accessibles à la pharmacopée – de symptômes à déterminisme psychologique plus sensibles aux stratégies psychothérapiques. En revanche, la détermination de symptômes cibles semble pouvoir contribuer à la qualité de la prise en charge et il est maintenant permis de définir avec le patient des buts à atteindre. Il s’agira ainsi de tendre à réduire la phase des symptômes intrusifs, d’amender les symptômes d’évitement, de réduire l’hyperactivité neurovégétative, de soulager les symptômes dépressifs et d’anhédonie, d’améliorer le contrôle de l’impulsivité ainsi que de contrôler les manifestations dissociatives (Ramner, 2003).
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