6/ Les défenses du moi et la théorie du portillon par John Bradshaw

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L’expression de la première souffrance est fondée sur l’hypothèse voulant que l’ancienne douleur affective demeure paralysée et inhibée. Nous la transposons dans l’acting out parce qu’elle n’a jamais été résolue. Et nous ne pouvons pas la résoudre parce qu’un mécanisme inhibiteur (les défenses du moi) nous empêche de savoir que cette souffrance émotionnelle existe.
…/…
Les travaux de Ronald Melzack sur l’encéphale peuvent également contribuer à expliquer le fonctionnement des défenses du moi. Melzack a découvert un mécanisme neural d’adaptation biologique qui agit comme un portillon et sert à inhiber la douleur. Ce chercheur soutient que les trois systèmes cérébraux de l’encéphale possèdent des fibres d’interconnexion qui assument une double fonction : faciliter et inhiber ; quant au portillon il contrôle l’information circulant entre les trois cerveaux. Ce qu’on appelle le « refoulement » pourrait à l’origine s’opérer au niveau du portil
lon entre le cerveau qui pense et celui qui ressent.

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Autres billets sur le livre Retrouver l’enfant en soi par John Bradshaw
1/ Retrouver l’enfant en soi
2/ Les dysfonctions dans les relations d’intimité
3/ Le sentiment de vide

4/ Les croyances magiques
5/ Les émotions refoulées
7/ Le remords
8/ Les comportements agressifs
9/ Le témoignage

10/ Groupe de parole : comprendre qu’on est là pour soutenir les autres

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