Aurevoir

Bonjour,
Ce message s’adresse à toutes les personnes travaillant sur ce blog.
Pour des raisons d’éthique, j’ai décidé de quitter le blog. En effet, ayant été dans le passé responsable d’une équipe de recherches, ma philosophie est que chaque personne a son savoir et nous devons les rassembler afin d’atteindre un but fixé, or je ne retrouve en rien cette idéologie ici. Je suis pour le partage et l’échange.
Je remercie Emmanuelle Cesari de m’avoir accueilli et grâce à elle, j’ai pu faire la connaissance de Catherine et de Béatrice. Je respecte totalement l’art-thérapie, son concept et sa finalité. Cependant, mon travail se base sur des écrits via internet. Aussi, je pense que je n’ai pas ma place sur ce blog où je me sens totalement inutile.
De plus, une équipe est solidaire et nous devons nous respecter. Sans offenser qui que ce soit, j’espère que le dialogue positif et constructif reviendra au sein du blog et que chacun reprendra sa place.
Je remercie Catherine et sa grande patience pour toutes les questions que je lui ai posé et aussi Béatrice pour qui j’ai une profonde et sincère amitié. Je souhaite de tout cœur que son travail continuera à l’aider et la faire avancer vers la guérison, là où la douleur est moins intense.
Je vous réitère tous mes remerciements et vous souhaite à toutes, une excellente continuation.
Que ce blog puisse amener un mieux être à ceux qui souffrent.

Pourquoi pourrir le blogue la veille de l’examen ?

La soutenance a lieu cet après-mdi.
Mes sujets de mémoires sont :
Mémoire professionnel :
La relation d’aide en Art-thérapie, à travers l’Internet, réseaux sociaux sites et blogues pour les victimes de viols par inceste
Mémoire recherche :
« Viols par inceste »
En Art-Thérapie, ce qui est dit dans le texte et ce qui est dit à travers l’image

Les membres du Jury sont susceptibles de venir consulter le blogue à tout moment, puisqu’il est notre outil de travail.

Je sais que nous passons cette épreuve tous ensemble, que vous la passez autant que moi.
J’avais demandé une semaine de mise à distance en n’étant plus présente sur Facebook.
J’avais spécifié que le blogue restait ouvert et attendait vos billets, vos textes et vos illustrations.

Il y a eu deux articles de fond, avec une belle réflexion sur le pardon toujours impossible, mais pas d’illustrations. Plus d’élaboration en tous les cas, c’est Catherine qui a fait le travail par ses commentaires et son soutien.

J’ai entretenu quelques échanges sur Facebook privé – plus facile d’accès – avec l’une ou l’autre hospitalisées justement cette semaine là, mais peu, pas les heures habituelles de discussions qui tournent en rond.
J’ai pris ma distance, j’étais sereine, j’ai fait des marionnettes – voir le nouveau blogue sur le site d’Art Thérapie Virtus – j’ai fait mes séances d’Art-Thérapie pour moi.

Et puis, hier soir, déferlement de commentaires semblables au mur des lamentations que j’avais boycotté sur Facebook.

Les limites ont lâché

Les limites mesdames, je sais bien que vous détestez les limites, mais elles nous étaient protectrices. Et toujours le même schéma avec les personnes qui détestent les limites : « on les chasse par la porte, elles rentrent par la fenêtre ».
Qu’à cela ne tienne, plus le droit de se déverser sur facebook en privé alors on va le faire sur le blogue maintenant qu’il est privé. Et bien non, les commentaires ne sont privés que sur les billets privés sinon vos échanges restent visibles comme sur facebook.
La sélection automatique opérée par le blogue sur les commentaires indésirables envers les alter égo, celle que j’avais programmée, a lâché hier soir et maintenant le blogue ressemble à Facebook.
J’avais mis en place le blogue pour que vous quittiez Facebook et vous avez transporté Facebook sur le blogue.

Alors maintenant on fait quoi ?

On attend toujours des textes élaborés qui permettent la réflexion, on attend toujours les illustrations qui permettent ce moment de création et non l’ensevelissement dans les petites histoires sordides du quotidien.

On ne va pas rater l’examen pour ça, mais on se bouge.

On se bouge et on réfléchit parce que nous avons été programmé-e-s pour nous autodétruire. Les violeurs et leur emprise veulent cette destruction. Vous entendez : tu es nul-le, tu n’y arriveras pas, tu n’en as pas le droit. Et si on arrêtait le système et si on décidait que c’est possible. Bon d’accord, on est usé-e-s, fatigué-e-s mais on peut encore un peu.