« Le sauveur doit d’abord prendre conscience que son besoin maladif d’aider les autres n’est rien d’autre qu’une nourriture à ego », observe Christel Petitcollin.
Aussi, pour sortir du piège du sauvetage inadéquat, la psychothérapeute conseille de se remémorer les cinq conditions d’une « aide saine » :
1/ la demande d’aide doit être clairement verbalisée ;
2/ elle doit être cadrée dans le temps et dans son contenu
(« Voilà ce que je peux faire pour toi, jusqu’à… ») ;
3/ cette aide doit comporter une contrepartie afin que l’autre ne se sente pas en dette ;
4/ l’aidant ne doit jamais faire plus de 50 % du chemin et doit vérifier que la personne aidée a fait sa part ;
5/ enfin, l’aide doit toujours avoir pour but de rendre l’autre autonome
(mieux vaut lui apprendre à pêcher que lui donner du poisson).
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