La prise en compte du complexe d’Œdipe devait conduire Freud à établir que le transfert à l’égard du médecin mobilisait chez le sujet des « clichés » déjà présents chez lui, telle « l’imago » paternelle ou les « images maternelles, fraternelles etc. »
Une transposition à une situation où le transfert porte sur un objet et un thérapeute, de l’analyse de Michel Neyraut sur le transfert dans la relation analytique :
« Le transfert est comme un paquet d’enveloppes closes qu’un aveugle distribue aux passants. L’analyste n’est pas un passant comme un autre, à la cinquantième enveloppe, il demande qu’on ouvre la lettre et parie que le contenu en était connu et que ce n’est pas un hasard si la lettre lui est adressée ».
Michel Neyraut
Le transfert, Paris PUF, 1974, p. 174
Une réflexion au sujet de « Le transfert »
Non c’est vrai, et c’est pour cela qu’il faut faire attention, de prendre tout au sérieux dans les réactions et raisonnements venant du patient.
Un côté effrayant le transfert je trouve. Ça peut-être un bon, mais aussi un mauvais…
Quand j’ai lu votre poste ce matin ça ma fait boum, car un écrit dans ce livre du docteur L., m’avait marquée, arrêtée. Je lui ai même dit que le mot « utiliser » pour faire référence au transfert était méchant, on n’utilise pas, j’en reviens à ce mot manipuler.
écrit du livre : J’aimerais tourner la page, à la page 187
Moi la question qui me vient, si cela ce produit jusqu’où ce transfert peut-il aller ? une limite ?
Béatrice Mémoire-Peinte