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Ce qu’il ne peut affronter, c’est l’impossible contradiction, irreprésentable, de la relation à l’objet primaire : noyé dans une relation symbiotique l’enfant n’existe pas. Séparé, il n’existe pas non plus. Le vide et le trop plein sont une seule et même chose.
L’acte criminel a dû être une tentative désespérée d’ébauche de construction, selon trois voies :
• la répétition, dans l’identité avec l’autre, soi-même enfant, de l’illusion de se fondre dans le visage de la mère ;
• l’identification à l’agresseur, le père violent, et par
• la sodomisation, le double retournement de la pulsion évitant l’inacceptable: la passivité désorganisante.
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