Sur et pour la meilleure entraide possible entre victimes de viols par inceste adultes et leurs allié-e-s grâce à nos échanges sur ce blogue. Une communauté virtuelle. Un blogue collaboratif pour que vous puissiez en faire un lieu de mémoires, rassembler les morceaux de votre vie, retrouver ceux que les parties dissociées rendent invisibles.
5 réflexions au sujet de « Le blogue, moyen de réintroduction de l’écrit dans le cas de traumatismes et de dissociations »
Je suis suis en boule dans ma tête et je ne me sens pas dans la normalité.
Ce travail fait sur ce blogue Emmanuelle vous permet d’écrire des articles très intéressants accompagnés de dessins. Bravo !
🙂 J’espère simplement ne pas être observée, regardée, comme un K et une « merd… »
C’est une revue d’art-thérapie et pas une revue scientifique. Donc ce qui compte c’est l’œuvre et vos œuvres sont là avec votre magistrale manière de vous hisser hors des dissociations. Bon j’ai compris, aujourd’hui est un jour maussade et pourtant vous avez fort à faire : votre expo et apprécier la beauté de cette revue.
Alors pourquoi j’ai pleuré devant votre article et que je ne sens rien ?
D’habitude ça ne me fait pas ça. Je bondis de joie. Tout comme je n’ai aucun souvenir, vous m’en avez parlé ?
Y a-t-il quelque chose de mort complètement chez moi ?
Je suis quoi finalement ? une chose à deux pattes avec un cerveau qui se vide de plus en plus et qui oublie et qui ne sent rien. Est-ce que je ressemble à cette mort ou tout est froid où tout s’éteint peu un peu. J’ai ressenti ça également à la galerie.
Je ne veux pas ressembler à ce froid de la mort.
Essayer de moduler vos affects. D’abord vous êtes fatiguée, parce que voilà plusieurs jours que vous vivez à 120 à l’heure.
De ce fait, le jour où c’est plus calme vous avez votre impression de froid de la mort.
C’est à vous à essayer de réguler ces moments.
L’article est en route depuis deux ans. Donc c’est normal que vous ne vous souveniez pas. Ce qui me fait plaisir c’est que vous mettez à distance maintenant l’histoire de ces moments là, le début de notre rencontre.
Vous l’avez digérée et vous l’avez intégrée. Donc maintenant faites le deuil de cette période s’il vous plaît ?
Bonjour mesdames
Pour Béatrice : j’aimerais savoir ce que vous appelez « être regardé comme un k » ?
Vous ne vous sentez pas dans la normalité parce que vous avez des dissociations et que vous écrivez bizarrement comme ce qui apparaît dans le texte ?
Je ne sais pas comment je réagirais si ça m’arrivait. Vos dissociations sont quand même particulières et oui effectivement cela peut poser question.
Pour Madame Cesari :
Qu’appellez-vous un TDI tertiaire ? Et dissociation structurelle de l’identité ?
J’ai une autre question pour vous: est-ce que BMP c’en est sortie ? Est-ce que vous croyez qu’elle à moins de symptômes de séquelles post-traumatiques ?
Et comment vous pouvez vous en apercevoir ?
Effectivement c’est un écrit très intéressant. Qui nous montre également le au-delà des dissociations que l’on ne peut pas imaginer.
5 réflexions au sujet de « Le blogue, moyen de réintroduction de l’écrit dans le cas de traumatismes et de dissociations »
Je suis suis en boule dans ma tête et je ne me sens pas dans la normalité.
Ce travail fait sur ce blogue Emmanuelle vous permet d’écrire des articles très intéressants accompagnés de dessins. Bravo !
🙂 J’espère simplement ne pas être observée, regardée, comme un K et une « merd… »
Béatrice Mémoire-Peinte
C’est une revue d’art-thérapie et pas une revue scientifique. Donc ce qui compte c’est l’œuvre et vos œuvres sont là avec votre magistrale manière de vous hisser hors des dissociations. Bon j’ai compris, aujourd’hui est un jour maussade et pourtant vous avez fort à faire : votre expo et apprécier la beauté de cette revue.
Emmanuelle Cesari
Alors pourquoi j’ai pleuré devant votre article et que je ne sens rien ?
D’habitude ça ne me fait pas ça. Je bondis de joie. Tout comme je n’ai aucun souvenir, vous m’en avez parlé ?
Y a-t-il quelque chose de mort complètement chez moi ?
Je suis quoi finalement ? une chose à deux pattes avec un cerveau qui se vide de plus en plus et qui oublie et qui ne sent rien. Est-ce que je ressemble à cette mort ou tout est froid où tout s’éteint peu un peu. J’ai ressenti ça également à la galerie.
Je ne veux pas ressembler à ce froid de la mort.
Béatrice Mémoire-Peinte
Essayer de moduler vos affects. D’abord vous êtes fatiguée, parce que voilà plusieurs jours que vous vivez à 120 à l’heure.
De ce fait, le jour où c’est plus calme vous avez votre impression de froid de la mort.
C’est à vous à essayer de réguler ces moments.
L’article est en route depuis deux ans. Donc c’est normal que vous ne vous souveniez pas. Ce qui me fait plaisir c’est que vous mettez à distance maintenant l’histoire de ces moments là, le début de notre rencontre.
Vous l’avez digérée et vous l’avez intégrée. Donc maintenant faites le deuil de cette période s’il vous plaît ?
Emmanuelle Cesari
Bonjour mesdames
Pour Béatrice : j’aimerais savoir ce que vous appelez « être regardé comme un k » ?
Vous ne vous sentez pas dans la normalité parce que vous avez des dissociations et que vous écrivez bizarrement comme ce qui apparaît dans le texte ?
Je ne sais pas comment je réagirais si ça m’arrivait. Vos dissociations sont quand même particulières et oui effectivement cela peut poser question.
Pour Madame Cesari :
Qu’appellez-vous un TDI tertiaire ? Et dissociation structurelle de l’identité ?
J’ai une autre question pour vous: est-ce que BMP c’en est sortie ? Est-ce que vous croyez qu’elle à moins de symptômes de séquelles post-traumatiques ?
Et comment vous pouvez vous en apercevoir ?
Effectivement c’est un écrit très intéressant. Qui nous montre également le au-delà des dissociations que l’on ne peut pas imaginer.
maxwars