Film – Elle ne pleure pas elle chante – Dissociation

Il y a ce moment où elle appelle l’un de ses amants, un moment d’intimité et hop elle dissocie, elle insiste pour qu’il s’en aille.
Une immense crise d’angoisse. Depuis Noël, j’ai de nouveau des crises d’angoisses, ils ont retroué ma peau.

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3 réflexions au sujet de « Film – Elle ne pleure pas elle chante – Dissociation »

  1. Bonjour à tous ,
    Je suis peut être un hérisson quand je fais l’amour je fais trop attention ne ne pas me dissocier, j’ai pleurée quand elle parle à son père de comment il la touché, et cette phrase, je fermais les yeux et je priais de ne pas me réveiller, et cette scène ou elle se regarde nue dans la glace elle pense à quoi là ?? je ne peux pas regarder la suite pour l’instant ….je y retournerais …
    Je vous embrasse et bon courage à tous.

  2. Ils ne t’ont pas quittée, c’est ça le problème, ils sont encore sous ta peau. Tu es encore sous leur emprise. C’est un combat de tous les jours pour s’en dépêtrer et ne pas y retomber.
    Après mon mariage, j’insistais pour qu’on retourne chez mes parents. Mon mari essayait en vain de m’en dissuader. C’était une crucifixion à table, il n’y a pas d’autre mot. Après la première demi heure joyeuse sous l’effet de la réunion et de l’apéritif, venait le temps des questions assassines, des humiliations diverses jusqu’à ce que je pleure et là, mon père se détendait brusquement. Processus habituel que j’avais subi toutes ces années d’inceste, mais dont je n’avais alors pas conscience.
    Quand tout est remonté, je ne suis plus jamais retournée dans cette maison, je n’ai revu mon père qu’une fois à l’enterrement de mon frère. Il était atteint d’Alzheimer et était devenu le gentil « papou » inoffensif pour tous, sauf pour moi.
    Par contre ma mère, mes frères et ma grand mère, ça a été un long travail pour les voir tels qu’ils sont et ne plus leur trouver d’excuses sans cesse.
    Même le son de la voix de ma mère et ces propos me remettaient sous emprise. Il m’arrive de me réveiller et de me dire « oh, là là, qu’est-ce que j’ai fait ? » parce que j’ai fait paraitre le nom de ma mère dans l’article du Nouvel obs.
    Et pourtant, elle a bien choisi, comme la tienne, non seulement de me laisser me faire agresser par son mari, mais une fois les faits connus, de m’abandonner, quitte à me faire passer pour folle.
    Il m’arrive aussi de plus en plus souvent de me dire « il est mort » et d’en ressentir un soulagement intense, il ne pourra plus jamais faire de mal à aucun autre enfant et je me sens libérée du poids de ma mère, je n’ai plus à faire semblant, à retourner dans ce traquenard.
    Je serais toi, je réclamerais ma part d’héritage qui m’a été prise, les meubles, l’argenterie, ils te sont dus.

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