Dissociation et traumatismes transgénérationnels


Dissociation et traumatismes transgénérationnels
Hélène Dellucci a rédigé un chapitre dissociation et traumatismes transgénérationnels, publié dans le livre Psychothérapie de la dissociation et du trauma, dans la collection Psychothérapie, chez Dunod.

Sommaire

Les traumatismes transgénérationnels : comment les comprendre ?
Les symptômes d’une souffrance transgénérationnelle
Les traumatismes transgénérationnels : comment les déceler ?
traumas transgénérationnels et dissociation
Vignettes cliniques
Discussion
conclusion

Introduction

DE NOMBREUX AUTEURS, depuis des décennies, attirent notre attention sur la dimension traumatique de certains événements qualifiés de catastrophe et de leurs effets au sein des familles (Ancelin Schützenberger, 1993, 1996). Parmi Les traumatismes transmis, mis à part les traumatismes familiaux ou collectifs et les traumatismes vicariants, apparaît un type de trauma qui mérite une attention particulière, en ce que ses effets semblent délétères et se transmettent de génération en génération, produisant ainsi des symptômes de plus en plus insensés et incompréhensibles : les traumatismes transgénérationnels. Des pistes thérapeutiques efficaces existent aujourd’hui pour aider les personnes qui, collectivement, ont vécu un événement traumatique. Comment appréhender alors des blessures émotionnelles issues de contenus que les personnes elles-mêmes n’ont pas vécus ? Comment comprendre ces symptômes, qui pour la plupart, n’ont aucun sens apparent ? Et comment prévenir que des blessures traumatiques ne soient transmises ? Rapprocher cette notion de traumatismes transgénérationnels du concept de dissociation prend tout son sens, si l’on pense aux déficits de communication, de partage émotionnel et d’empathie qui se produisent à la suite de telles blessures frappées du sceau du secret et faites de réactions apparemment dépourvues de logique.

Recommandations pour les psychotraumatologues

Nos recommandations à L’égard des psychotraumatologues qui accompagnent des patients dissociatifs dans le retraitement du matériel transgénérationnel sont les suivantes :
Quel que soit le récit qui émerge, veuillez résister à la fascination quant au contenu.
Ne jugez pas le contenu émergeant.
Ne prétendez pas avoir trouvé la vérité : nous ne cherchons pas de vrais souvenirs, nous travaillons avec les personnes sur le contenu de leurs réseaux neuronaux, peu importe Leur provenance.
Le rôle du thérapeute est d’assister son patient. Celui du patient est de trouver du sens. Nous ne faisons pas d’interprétations, afin de ne pas gêner le cheminement du patient. S’il était nécessaire d’intervenir dans la recherche de sens, nous le ferions par un questionnement, laissant au patient le soin de répondre ou non à notre interrogation.
IL est utile, après Le retraitement, de réserver du temps en fin de séance, pour demander au patient où est-ce qu’il situe ce récit dans son génogramme, et lui demander avec qui il pourrait échanger au sujet de ce qui a émergé au cours du travail
Une fois les traumatismes transgénérationnels retraités, il convient de « faire tâche d’huile » de la guérison, c’est-à-dire construire un récit qui fait sens et qui est partageable, dans de bonnes conditions.

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34 réflexions au sujet de « Dissociation et traumatismes transgénérationnels »

  1. Oui pour Grr grr Emmanuelle, car il est en moi, il fait partie de moi. Ce que je voulais expliquer et ça je ne l’ai pas bien fait, c’est la faire sortir mais pas comme monsieur le grignoteur Grr grrr.
    Peut-être que je me disais aussi que Grr grr m’empêchait aussi de me faire du mal, quand il s’exprime de cette manière, ça et l’art thérapie, mais pour Grr grr ça serait bien qu’il ne s’éparpille pas trop loin.
    Je suis effrayée de me demander comment je ferais et ou je serais si je n’avais pas ce blogue etc.et cette question ne me quitte jamais. Car la réponse me fait peur, car le mot » suicide » est là…
    Je vais continuer un dessin ça tourne trop là.

  2. Bonjour Maud,
    Vous savez c’est compliqué les dissociations. Mon psy ça fait longtemps qu’il me suit et il n’y a environ que 5 ans qu’elles sont apparues violentes dans son cabinet. (Après le décès de ma belle-mère dont je me suis occupée et je l’ai accompagnée jusqu’à la mort, y compris le beau-père de mon « ami » l’année suivante. La première personne morte vu par Béatrice adulte de près a été ma belle mère).
    Une de mes personnalités m’a poussée à me jeter dans le Cher limite à me noyer, à me faire renverser par une voiture. Je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez moi, mais le comprendre c’est plus compliqué, et il y a aussi cette frayeur de devenir folle, de se croire folle, alors on fait tout pour ne rien voir. Et il y a cette peur envers les autres, les jugements etc ça je l’ai subi et encore parfois maintenant.
    Et avec le travail d’Emmanuelle, qui avait sûrement repérer mon attitude sur facebook m’a proposé de venir sur le blog si je le souhaitais et là tout a été découvert en un peu plus approfondi. C’est ce travail réalisé sur le blog qui me permet d’avancer encore plus, sans cet apport je ne sais pas ou je serais aujourd’hui sûrement dans les automutilations etc… dans le monde de l’enfer sûrement. Il y a un grand mieux, mais si un traumatisme surgit encore là c’est le danger.
    Maintenant mon psy m’a dit la dernière fois qu’on va surement peut-être découvrir des autres parties (personnalités) et oui j’ai la trouille car j’en ai pas mal, une vraie colonie bientôt, mais je me dis que ces dissociations m’ont permis de rester vivante face à ce qu’on m’a fait subir. Le mot cruauté n’est pas assez fort…
    Pour l’EMDR je ne sais pas si c’est dissociatif pour une personne qui n’a pas de dissociation, d’où aussi elle peut utiliser les doigts votre psychologue avec vous, je n’en sais rien. Mais en ce qui me concerne oui avec moi les doigts me provoquent de fortes dissociations d’où le tapotage sur les genoux, d’où un cadre sécurisant, ou on peut éventuellement me faire hospitaliser si nécessaire en pleine séance ce qui m’est déjà arrivé (dissociation trop longue)… Ma plus grande dissociation a duré plus de 4 heures…

    C’est pour cela que ces séances d’EMDR ne doivent pas être réalisée par des charlatans, ce qui peut être très grave pour le ou la patiente en conséquences.
    Vous êtes entre de bonnes mains, il faut garder votre courage, et ne pas avoir peur de ce qui peux arriver lors de vos séances. Je vous envoie du courage.
    Et je vous le redis, chaque prise en charges est différente par rapport au vécu de la patiente et du patient et comment ils, elles réagissent aussi aux différents soins proposés. Tout les on-dit ou écrits varient aussi rien n’est sûr…
    Maud n’oubliez pas de faire à côté un obi ou autre qui vous plait 🙂 ça aide aussi à évacuer.

    1. Bonsoir Béatrice,
      Oui j’espère que ça va avoir son efficacité, car sincèrement j’ai l’impression de vivre dans un état stone, complètement anesthésiée, genre tout va bien, mais tout ne va pas bien en fait, genre celle qui se conforme encore aux dires de sa famille, qui a peur des membres de la famille qui la menace, qu’on essaye de faire taire… Comment sortir de cette emprise sans les rendre rancunier ? c’est vrai c’est le monde à l’envers.

      1. Bonjour Maud,
        Votre écrit me parle beaucoup. Etat de store oui c’est ça. Depuis quelque jours je recherche mon corps et de retenir ma tête, non tout ne va pas bien.

        « qui a peur des membres de la famille qui la menace, qu’on essaye de faire taire… »

        Vous savez, j’ai besoin l’acte de décès de mon géniteur, ma génitrice ne veut pas me le donner. Je suis son yoyo, son jouet. Elle ne comprends pas pourquoi je ne peux l’appeler « maman » que je ne veux pas m’occupez d’elle, que je ne peux lui dire je t’aime. Elle m’a sorti : « moi je t’aime, tu es ma gosse et je me suis occupée de toi, comme ton père, que je pleure. »
        J’ai des documents, des documents terribles, mais elle me dit ce n’est que des mensonges de toutes les administrations.
        Et oui elle me fait peur. J’ai beau me dire qu’elle ne peut rien contre moi, mais cette frayeur est là. J’ai cette sensation que mon cerveau se remet en mode de fonctionnement dans le passé. « tu ne dis rien, tu ne te rappelles pas, tu te tais, tu te fais petite » etc. Mon cerveau me manipule par le biais de ma génitrice, de peur. Et de mes mères nourricières. Le mot « formater » est là ! C’est peut-être ridicule ce que j’écris mais cette situation est là.
        Le mot « te protéger d’elles » n’existe pas là dans ma tête envers moi c’est la peur, formaté qui l’emporte.

        « Comment sortir de cette emprise sans les rendre rancuniers ? »

        C’est pas si simple dans notre tête je dirais.
        Il faut éviter d’être entraîner dans leur spirale.
        quand tu ne satisfais pas, quand il n’y a pas de compréhension etc de ta part, le mot rancunier est là, comme le mot incompréhensible et j’en passe.
        Oui c’est le monde à l’envers dans ces situations.
        Courage, aux « prochaines » nouvelles si vous le souhaitez.
        Il faut chercher en vous cette force qui peut vous aider à être forte face à tout cela, elle existe, mais parfois c’est difficile de la trouver, mais elle est là. Je me dis que sinon je ne serais plus là depuis longtemps.

        1. Oui, c’est un système fou, aliénable, une fille m’a fait rire : elle disait qu’elle culpabilisait en pensant dans sa tête quand sa mère continuait de la toucher jusqu’à ses 28 ans et puis rigolait et faisait la boudeuse après (sa mère). Les pensées de cette fille étaient, sans le lui dire : « putain mais grosse p*ute, grosse s*alope, ça fait des années que je te dis d’arrêter ». Et elle était encore dans le déni maintenant, elle se demande si c’est vraiment de l’inceste.
          même les personnes avec qui je croyais bien m’entendre, j’ai besoin de prendre des distances…

          1. Vous savez Maud à 15 ans voir plus, je trouvais cela normal ce qu’on me faisait vivre.
            Quand on vous a fait grandir dans un milieu de souffrance, les viols etc depuis très très petite, vous n’avez pas dans votre tête, la réaction de voir le bien ou le mal. En ce qui me concerne je ne l’ai pas encore bien intégrée cette situation. Comme un retard là-dessus.
            Il y a aussi que je ne peux imaginer qu’on peux faire de telle choses horribles sur un enfant, en prenant son pied, sans se demander quelles en seront les conséquences à vie sur cette enfant ou même sur une adulte qu’on a maltraitée.

            « elle se demande si c’est vraiment de l’inceste. »

            Quand elle va comprendre, ça sera très très dur et elle aura besoin d’un soutien.
            J’en ai pas eu moi quand j’ai compris, je me suis terrée dans les médocs, mutilations etc. Je voulais me démolir car je me disais je ne dois pas vivre car j’ai fait quelque chose envers ces personnes pour mériter cela, et mine de rien ça m’a « bousillée », une partie de moi est morte, l’autre est là et elle revit un peu grace aux personnes que j’ai rencontrées, et grâce à ce blogue, où là, je suis sure que je ne serais pas jugée et maltraitée pour panser mes plaies etc.
            Car j’ai en moi encore cette frayeur, une attitude, qu’on me fasse du mal et voir pire, je vais peut-être faire un dessin, pour exprimer cette situation.

            « même avec les personnes avec qui je croyais bien m’entendre, j’ai besoin de prendre des distances… »

            Je peux du moins essayer de le comprendre.
            Je dirais j’ai encore cet instinct de me faire oublier, et de me mettre en boule. Je pense qu’inconsciemment même si Béatrice je ne le veut pas, cette situation de me démolir est là et joue avec moi, Car j’ai été « élevée » comme ça finalement.
            Mais je lutte contre ça toujours et je voudrais qu’un jour ça cesse, que ça disparaisse à jamais.

          1. Alors on est deux !

          1. Je les appelle comme ça car c’est la DASS qui m’a mise chez elles.
            Je me dis que maintenant mettre un enfant chez deux femmes ne se fait plus. Du moins sans contrôle approfondie.
            Si je pouvais j’aurais poursuivie le service de l’enfance car trop de situations donc on a fermé les yeux concernant ma situations. Je n’aurais jamais du rester avec mon père étant donné qu’il à été déchu de ces droit avant ma naissance envers ces premiers enfants et que c’était marquer sur un document signer du juge y compris les enfants a naître donc moi. Je « gerbe » mon passé!! et ma colère m’effraie je la retient.
            je ne serais pas dans l’état que je me trouve en ce moment!
            Vous savez ce qui est dur aussi c’est de m’empêcher de me punir et ça aussi je lutte. Car il y une personnalité ou deux en moi qui n’attend que cela..Et Béatrice elle veut vivre dans les traits et couleurs et formes.

          2. « et ma colère m’effraie je la retiens. »

            Ça je ne suis pas tout à fait d’accord. Grr grr est la preuve que vous ne pouvez pas retenir cette colère.

    1. Bonsoir Maud,
      Pour vous répondre, je sais que L’EMDR aide, mais il faut que cela soit réaliser par des spécialistes qui ont étés formés. Et bien encadré.

      Maintenant en ce qui me concerne, dans les séances on ne fait pas une approche directe sur mon passé, sinon je disjoncte dur. On détourne un peu mais cela reste de L’EMDR. Pour pouvoir ensuite plus approfondir.
      Pareil pour les personnes qui sont dissociées très fortement, comme moi par exemple, on utilise le tapotement sur les genoux, et non le mouvement de gauche à droite du doigt du psy devant les yeux du patient que lui doit suivre. Car ça provoque de fortes dissociations.
      A ma dernière séance je me suis dissociée, hum en revenant Béatrice, une grande fatigue, nausées et mal de tête… Je ne me suis pas évanouie. Je suis restée un peu déstabilisée je dirais jusqu’en début d’après-midi. Mais à la suite de dissociation forte c’est « normal ».
      Le truc qui me travaille en ce qui me concerne, je ne me rappelle de rien, un côté flippant, car j’ai cette frayeur de faire du mal, du moins une de mes « personnalités ».

      Mais il ne faut pas avoir peur Maud, il faut garder en tête, que vous êtes entre les mains d’un professionnel, qui lui vous connait bien et saura gérer et saura aussi s’arrêter si il vous sent ou voit mal. Et si c’est un bon professionnel, il ne vous laissera pas repartir si vous n’allez pas bien, par exemple une grande angoisse. Il vous aidera à la diminuer en organisant un moment de relaxation, ça avec moi c’est impossible, mais peut être avec vous oui, j’avais lu il me semble. Moi je dessine c’est mon aide le pourquoi l’accord de mon psy dès le départ pour le blog, et il sait mon psy si je vais pas bien éventuellement Emmanuelle le lui signale et lui m’en reparle avec moi d’ou l’importance d’un suivi pour être sur le blog. Mais peut-être que pour vous c’est différent.
      Et il y a le fait aussi que normalement vous reparler de votre séance avec votre psy, votre ressenti etc. et lui pourra adapter si nécessaire à la séance suivante selon vos dires.

      Maintenant je rajouterais cela aussi, moi je voulais faire de l’EMDR de suite comme brûler les étapes sans se préoccuper des retombées etc. sauf que là c’est le psychiatre qui décide si vous être apte à supporter les séances, et surtout comment les réaliser avec vous et non vous.

      Voilà Maud si je me suis mal exprimée, n’hésitez pas à me redemander pas de souci. Si je peux vous répondre, car chaque cas est diffèrent.

      1. Bonjour Béatrice,

        Ma psychologue m’a dit qu’elle sent que c’est le moment pour l’EMDR, c’est elle qui me l’a proposé, par mouvements oculaires, elle m’a dit que cela ne prendra qu’une séance d’1h30 car cela suffit pour déclencher au quotidien d’autre choses.
        Elle dit que l’EMDR ça permet de se réapproprier son passé, ressentir moins le vide, et cicatriser.

        Ça vous a permis ou vous permet (si c’est sur plusieurs séances) de réintégrer des souvenirs ?

        Là je sens au niveau du système parasympathique que tout lâche, les vertiges… que je suis plus prête à le faire, c’est le bon coche.

        1. Bonjour Maud,
          Je suis contente d’apprendre que vous allez pourvoir commencer cette nouvelle thérapie, ainsi que ça soit votre psychologue qui l’ai décidée. C’est important, ça veut dire que vous avez trouvé en vous la force nécessaire pour faire face à ce qui va venir se présenter à vous lors de la séance ..J’aurais aimer avoir qu’une séance de 1h 30 :)).
          Mais chaque cas est différent comme je vous l’ai écrit.

          « ressentir moins le vide, et cicatriser. »

          Je dirais, « digérer » au lieu de cicatriser. En ce qui me concerne. C’est pouvoir regarder les situations avec plus de recul et sans aussi me dissociée à chaque fois, en ce qui me concerne.
          Pour le vide oui. Ne plus ressentir la « mort » en moi moins fort, ne plus ressentir cette sensation que mon corps ‘existe pas..ou alors qu’il ne m’appartient pas, en ce qui me concerne c’est à cela que représente ce vide..

          « Ça vous a permis ou vous permet (si c’est sur plusieurs séances) de réintégrer des souvenirs ? »

          Je n’en suis pas encore là Maud.
          Mes séances ne dure qu’une demis heure et si je ne me dissocie pas pendant…Oui les souvenirs remontent à grandes vitesses plus dans la nuit, la journée c’est plus le à coté de mon corps et de ne pas savoir qui est bien là…pourtant on ne fait pas une approche violent sur mon passé..
          Mais je compte bien pouvoir réintégrer, remettre ce pullz de mon passé en une »forme » moins en morceaux.

          Mais pour l’instant j’ai quelques gros soucis de santé , alors les séances ne sont pas trop rapprochées. Vous savez avec moi je peux plonger dans l’enfer, et avoir de grosse dissociations qui peuvent durer longtemps. Alors des précautions sont prises, pour ne pas me retrouver en psy…
          Mais il ne faut jamais lâcher Maud. Toujours s’accrocher même si c’est compliquer, dur, et qu’on ne se sens pas nous.

          « Là je sens au niveau du système parasympathique que tout lâche, les vertiges… que je suis plus prête à le faire, c’est le bon coche. »

          Alors hésitez pas, allez -ci avec confiance, et à coté faite quelque chose qui vous apporte du bien c’est important comme plus, en accompagnement de l’EMDR. Comme rentrer dans un cocon qui vous appartient. Un obit ou autre.
          Courage, et à bientôt pour de nouvelles de vous 🙂 Et n’hésitez pas à poser des questions aux professionnels qui vous entourent..ne pas rester sur des doutes c’est rassurant pour la suite de votre suivit.

          1. Bonjour Béatrice,
            Alors oui je pense que ça va être nécessaire l’EMDR, mais je me souviens de Muriel Salmona qui disait que c’était dissociatif l’EMDR, mais je pense qu’elle voulait parler du fait que ça a cet effet que d’emblée si on commence par cette thérapie, il y a des étapes en effet.

          2. Pour vous Maud qui n’avait pas de personnalité qui se déclenche tout de suite, ce n’est nullement dangereux, mais il se peut que « l’autre » apparaisse et votre thérapeute fera sa connaissance. Vous savez, celle qui est en colère ?

  3. « C’est confortable quelque part de retourner régulièrement à l’hôpital. Au moins comme ça, il y a quelqu’un qui s’occupe de vous. Et là vous rester une victime et ça vous plaît. »

    Non Emmanuelle, vous savez que cela ne me plait pas d’être tripotée !
    et ça ne me plait pas de rester en victime !

    Je n’ai pas demandé à avoir cette « merde » en plus que j’ai, car c’est vraiment le mot.
    Ne doutez pas sur cette force que j’ai de vouloir m’en sortir.

    Je veux m’en sortir et le fait qu’on doute me renvoie à mes mères qui ne croyaient en rien dans ma volonté et autre. Mais qui me prenaient comme un objet une moins que rien et j’en passe !

    « c’est en restant dedans et en ne voulant pas en sortir. »

    Je suis envahie par une frayeur de ce qui pourrait en ressortir comme résultat final. Je le vis mal.
    Comment contrôler ma tête et ce corps et leur faire comprendre stop arrêter de me détruire.
    Je suis effrayée de constater comme la tête peut détruire un corps… Je voudrais tellement contrôler mes personnalités et tout le reste, pour faire ressortir un mieux encore plus fort.
    Car tout ce que j’ai est réel ce n’est pas inventé ou autre et de le constater me met en colère mais me pousse à me battre.
    Je voudrais plus de truc bizarre voilà. Je ne voudrais plus de cette frayeur.
    Je suis effrayée de l’hôpital, de toutes ces mains, de ces bruits, voix, de tous ces couloirs, odeurs etc. Alors non ça ne me plait pas !

  4. On peut aussi vivre avec « de gros soucis de santé et traitements » mais en essayant de s’autodétruire quand même un peu moins chaque jour. Sortir de la victimisation.

    Sortir de la victimisation je suis d’ACCORD cette attitude me plait trop. C’est pour cela que mes problèmes de santé j’en parle plus etc..car si j’en parle je suis victime là.

    S’autodétruire là aussi , mais je ne voit pas en quoi je m’autodétruit ce qui m’arrive je ne l’ai pas demandé. C’est mon corps j’ai du mal à comprendre là .
    Ce qui me met en colère quand on me sort c’est l’angoisse ! sauf que là ce n’est pas l’angoisse c’est réelle, je me retrouve dans une situation nouvelle de santé difficile…
    Parfois je me dit quand on est suivit par un psy on est vite catalogué dans une case, vaux mieux ce taire, certains médecins ne son pas formés sur les posts traumatiques et les dissociations, et tout est mélangé et regarde les situations avec légèreté…et le résultat final est pas beau c’est ce qui m’arrive..

    Mais on doit se battre pour justement montrer qu’on est capable de sortir de la victimisation, c’est gagner c’est sortir de la honte, c’est affronter etc…et c’est cela que souhaite montrer en exemple. Un passé sans mot pour le décrire et être plus fort que lui !

    1. Pouvez-vous faire un texte s’il vous plaît. C’est votre tête qui agit votre corps.
      Ce n’est pas parce que vous n’en parlez pas que vous n’êtes plus dans la victimisation. Vous voyez l’effet mais pas la cause.
      C’est comme la pollution qui nous tue, alors au lieu d’enlever la pollution, on nous donne un médicament pour ne plus tousser.

      1. « C’est votre tête qui agit votre corps. »

        Mais là je ne vois pas ce que ma tête a fait pour arriver où j’en suis Emmanuelle.
        Ma tête va trop loin alors. Comment l’arrêter alors, comment appuyiez sur le bouton stop ? pour que ça fonctionne bien dedans et qu’elle ne provoque pas des choses importantes sur ce corps.

        1. Déjà, ce serait bien d’en prendre conscience. Le dessin, le dessin, quand vous dessinez, vous prenez conscience de ce que vous dessinez, parce que vous êtes obligé de le regarder. Vous n’êtes plus dans l’évitement. Alors, dessinez-la cette maladie.

          1. Oui j’observe mes tableaux lors de leurs naissances, avant j’avais du mal, mais je trouve que c’est important, de dessiner en mettant tous les détails, c’est ce qui apporte le petit plus pour les faire vivre aux yeux des autres et aux miens.
            Je vais voir ce que je peu écrire, mais j’ai cette frayeur si j’explique de devenir une victime. Dessiner la situation je mettrais pas de mot, je serais peut être plus à l’aise…

          2. « J’ai cette frayeur si j’explique de devenir une victime »

            Je vous le redis, ce n’est pas en expliquant que vous devenez une victimes, c’est en restant dedans et en ne voulant pas en sortir. C’est confortable quelque part de retourner régulièrement à l’hôpital. Au moins comme ça, il y a quelqu’un qui s’occuper de vous. Et la vous rester une victime et ça vous plaît.

  5. « J’ai demandé que le blogue ne soit plus un défouloir pour Béatrice, mais un lieu de paix et de recueil de ses œuvres d’art et de ses réflexions constructives. Un lieu du présent. Donc tout me semble normal. » 

    Merci Emmanuelle, de prendre soin de ce blog.
    Je pensais qu’en mettant un petit message pour mon absence, ça aurait été suffisant pour calmer d’éventuelles inquiétudes…
    Parfois le corps réagit d’une drôle de façon, et la médecine doit intervenir.
    Mais après l’Art-Thérapie est là pour prendre la relève pour aider au cerveau à changer sa trajectoire, afin de permettre à la concentration de celui-ci de se fixer sur autre chose de plus positif et agréable comme la création, afin d’aider à digérer certaines épreuves pour aider à panser les blessures. Pour ensuite arriver jusqu’à la cicatrisation en espèrent toujours un possible…
    Les mots: calme, affronter et se battre sont présents aujourd’hui.
    Il va y avoir d’autres moments comme celui-ci avec des absences…
    Mais je n’abandonne pas le blog et encore moins de dessiner. Cela fait partie d’une de mes priorité en ce qui me concerne encore plus…
    Mais s’il vous plait de vous affolez pas, si rien ne pointe son nez au bout de deux jours.
    Parfois la patience peut aider celui ou celle qui se trouve en face de vous ou même derrière un écran.
    N’oublions pas ce blog est un bien être 🙂
    Concernant le texte :

    DISSOCIATION ET TRAUMATISMES TRANSGÉNÉRATIONNELS

    Je le trouve très explicatif, sur les attitudes avoir et très intéressent.
    Des questions qui sont très pertinentes, qui me plaisent beaucoup. Tout comme le mot « sens »

    « Le rôle du thérapeute est d’assister son patient. Celui du patient est de trouver du sens. »

    A demain pour une peinture 🙂

      1. « J’ai demandé que le blogue ne soit plus un défouloir pour Béatrice, mais un lieu de paix et de recueil de ses œuvres d’art et de ses réflexions constructives. Un lieu du présent. Donc tout me semble normal. » 

        Avant c’était avant. Béatrice n’est contrainte à rien.

        1. Je dirais juste Sissi de gros soucis de santé et traitements. J’ai besoin en ce moment de me retrouver avec mes pinceaux et aquarelles et de calme…
          Ce blogue est une aide et non un examen de santé complet que je dois écrire !
          Je rajouterais si plus gros problème encore seule Emmanuelle sera mise au courant, car c’est la seule personne qui me suis depuis longtemps et qui me connait bien surtout, et qui est surtout une professionnelle.
          Voila ce que je peux dire…

          1. On peut aussi vivre avec « de gros soucis de santé et traitements » mais en essayant de s’autodétruire quand même un peu moins chaque jour. Sortir de la victimisation.

    1. Le dernier billet de Béatrice date du 3 avril, nous sommes le 5 et elle a prévenu de son absence. Que veut dire cette expression de votre part Sissi ? Béatrice vous manque t’elle ?
      J’ai demandé que le blogue ne soit plus un défouloir pour Béatrice, mais un lieu de paix et de recueil de ses œuvres d’art et de ses réflexions constructives. Un lieu du présent. Donc tout me semble normal.

      1. Que veut dire cette expression de votre part Sissi ? Béatrice vous manque t’elle ?

        Elle ne vous « manque pas un peu ? 🙂
        D’ habitude Béatrice nous dit : « un peu quand il y a un souci…
        Elle nous a prévenu effectivement, mais là, pas d’explication.
        Et puis ses œuvres nous manquent 🙂 cela fait un vide le matin… Il faudrait que notre petite artiste revienne dès que possible.
        Pour nous balader dans ses œuvres 🙂
        Je vois que vous « observez » de loin c’est bien 🙂

  6. Après lecture, de ce texte, dans ce traitement, la neutralité est demandée.

     » Les traumatismes transgénérationnels : comment les comprendre ? »

    Les dissociations se transmettent ? je ne comprends pas bien.
    Dans le cas de Béatrice c’est qui ? (ses parents)
    De voir Béatrice se dissocier doit être paniquant non, vous qui l’avez vue Emmanuelle, à l’exposition… En ce qui me concerne je serais inquiète.
    Ce traitement EMDR demande de la rigueur.
    Je trouve courageux que Béatrice, nous fasse vivre ses séances avec le docteur L.

    1. Je vous ai déjà demandé d’arrêter le pessimisme et de transmettre vos frayeurs à vos lecteurs. Ce n’est pas votre thérapie, nous sommes-là pour accompagner Béatrice qui se dissocie moins et dont les dissociations ne m’inquiètent pas du tout. Ce qui se passe en ce moment est très rassurant.

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