Transposition sur autrui d’un mouvement psychique
Une personne en proie à des pulsions, des pensées, des désirs qu’elle ne peut reconnaître pour siens utilise un mécanisme de défense essentiellement imaginaire : elle les déplace sur autrui. C’est ce que la psychanalyse nomme projection. Il s’agit de l’une de nos réactions archaïques, présentes dès les premiers stades du développement, que le moi ensuite intègre et met en œuvre pour se protéger. A priori normale, sinon nécessaire, la projection devient trouble psychique lorsqu’elle revient en boomerang sur son auteur sous forme de délire paranoïaque, phobies handicapantes ou jalousie extrême.
2 réflexions au sujet de « Définition du mot projection »
Comme tous les mécanismes de défense, celui-là en est un. Il faut se défendre de quelque chose.
Freud a mis cela en évidence avec l’analyse d’un magistrat allemand, qui était pris dans un système de pensée que l’on peut qualifier de délirant, mais qui paraissait très solidement construit, mais sur une base fausse. Mais cela permet de comprendre pourquoi il se sentait persécuté.
Il y avait en lui un désir homosexuel, donc il devait de défendre :
Je l’aime mais cette pensée m’est insupportable car comment aimer un homme ?
Je le déteste puisqu’il m’amène à éprouver ce sentiment inacceptable. Mais cette hostilité éprouvée est également inacceptable.
Donc, il me persécute et parce qu’il m’inflige de telles souffrances, je puis le haïr.
Catherine Lestang
Je me monte la tête car j’ai peur, j’angoisse sûrement et que cela m’handicape, me replie sur moi-même, mon attitude donne une projection mal saine trouble envers les autres ce que je ne souhaite pas, mais pas en devenir une paranoïaque (trouble), ce mot me terrifie cela fait ressortir une grande malade, je suis peut être un peut démantibulée du bocal sûrement mais je ne suis pas jalouse non plus envers les autres surtout de leur bonheur, réussite.
Beatrice