Le programme VISA a vu le jour à l’ÉMSF en 1991. Inspiré du modèle d’organisation de services proposé dans les années 1980 par les Américains Henry et Anna Giarretto, VISA offre une approche globale, intégrée et humaniste. Ainsi, bien que le programme s’adresse d’abord aux auteurs d’abus sexuels intrafamiliaux, il accorde une importance particulière au vécu des victimes et de leur famille.
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« D’autres moyens de réparation sont aussi proposés. Ainsi, les hommes sont invités à disculper complètement leurs victimes auprès des membres de leur famille. Si la situation s’y prête, ils sont aussi encouragés à rendre disponible à leur victime une lettre d’excuses sincères.
Comme le dit M Mailloux : « Les victimes s’attendent à ce que leurs pères posent des gestes concrets de réparation et VISA prépare ces derniers à payer en quelque sorte leur dette, non seulement à la société, mais aussi à la victime et cela, selon son souhait à elle. » »
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Disculper : DR. Prouver que quelqu’un est inculpé à tort.
Attention danger ! Valeur inversée = employer le terme de disculper entérine la culpabilité préalable donc l’inversion de la culpabilité, celle du pervers qu’il a voulu faire endosser à la victime et qu’il n’endosse toujours pas.
Une lettre d’excuses sincères : N »oublions pas que dans le système d’emprise, un viol était suivi d’excuses « sincères » et de la promesse de ne pas recommencer. Il y a pourtant eu les viols suivants.
« … payer en quelque sorte leur dette … à la victime et cela, selon son souhait à elle. »
La victime toujours sous emprise, système que l’on fait perdurer pas la lettre, ne peut savoir ce qu’elle souhaite. Elle souhaitera ce qu’on lui demande de souhaiter et ainsi les représentants de la société auront la conscience tranquille du devoir accompli.
Pour lire le programme, cliquez sur le logo du Service correctionnel Canada
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