Le péril d’inexistence et le contenu du déni par Claude Balier

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Ce qu’il ne peut affronter, c’est l’impossible contradiction, irreprésentable, de la relation à l’objet primaire : noyé dans une relation symbiotique l’enfant n’existe pas. Séparé, il n’existe pas non plus. Le vide et le trop plein sont une seule et même chose.
L’acte criminel a dû être une tentative désespérée d’ébauche de construction, selon trois voies :
• la répétition, dans l’identité avec l’autre, soi-même enfant, de l’illusion de se fondre dans le visage de la mère ;
• l’identification à l’agresseur, le père violent, et par
• la sodomisation, le double retournement de la pulsion évitant l’inacceptable: la passivité désorganisante.


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Livre – La violence en Abyme de Claude Balier

Livre – La violence en Abyme de Claude Balier

Claude Balier, Collectif
Date de parution : 9 février 2010
Editeur : PUF
Collection : le fil rouge
ISBN :  2-13-054658-7
EAN : 9782130546580
Nombre de pages : 389
Présentation : broché 
Poids : 0,475 kg
Dimensions : 13,0 cm × 21,5 cm × 2,4 cm


La violence destructrice, tel est notre sujet. Il est habituel de la sanctionner, d’exclure son auteur, d’en faire un monstre. Que peut dire le psychanalyste, au-delà de la reconnaissance d’une pulsion de mort ? La violence est aussi en nous. Pour la saisir, il faut vivre au premier degré, accompagner le monstre, ainsi l’intégrer parmi nous. Mais sans quitter un deuxième degré, celui qui nous la fait percevoir à distance, cette fois chargée de sens lui donnant un contenant. Telle est notre vision… en abyme. À partir d’un vécu immédiat chargé de quelque angoisse et souffrance, de quelle nature sont faits les mouvements intérieurs, qui nous portent au recul : images fantasmées, affects, pensées, références à d’autres, pairs ou anciens, et aussi vécus corporels, tensions, réveils de plaisirs secrets ? C’est aussi insaisissable que les processus tertiaires dont parle Green, capables d’établir un lien entre primaire et secondaire. Le « miroir en abyme », belle expression de Lebovici : tel j’ai eu le sentiment d’être, parfois dans le regard du criminel.


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