« Le cri et le silence » – ouvrage de Claudine Rohr

Le-cri-et-le-silenceDate de parution : 31/10/13
Editions : XO
ISBN : 978-2-84563-638-5
EAN : 9782845636385
Présentation : Broché
Dimensions : 13,7 cm × 21,6 cm × 1,8 cm

Chaque année en France
75 000 femmes sont violées.
Une victime toutes les 7 minutes.
Mais : combien de femmes, par peur, par honte, n’osent pas briser le silence ?

Pendant plus de vingt ans, Claudine s’est tue. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas évoquer l’inceste dont elle avait été victime. Elle a tenté de se reconstruire, de croire en une nouvelle vie, mais le destin s’est acharné.

À quarante-deux ans, elle a été violée par le médecin à qui elle s’était confiée. Après le procès de l’agresseur, Claudine a décidé de faire de son cauchemar un combat. Ce livre, elle l’a écrit pour que d’autres femmes surmontent ce mur du silence.

Un témoignage poignant pour en finir avec le tabou qui entoure le viol.

Réflexion sur le don selon Marcel Mauss (suite)

Hervé-Corps-humainPage 22
Mauss identifie enfin un troisième facteur susceptible de faire naître l’obligation de rendre le présent, et qu’il place du côté de la morale. Ce facteur relève de ce que l’on pourrait nommer la socialité, cette capacité à vivre, à s’intégrer et à agir en faveur de la société à laquelle on appartient. Donner, c’est s’ouvrir à autrui, c’est à la fois prendre l’autre en considération, mais aussi s’engager à accepter un retour qui constituera une dette. C’est s’engager dans un rapport de force qui, loin d’être de nature conflictuelle, consiste en l’affirmation de sa capacité à s’ancrer dans le groupe et à accepter ses contraintes. « Ainsi, écrit Mauss, on peut et on doit revenir à de l’archaïque, à des éléments ; on retrouvera des motifs de vie et d’action que connaissent encore des sociétés et des classes nombreuses : la joie à donner en public ; le plaisir de la dépense artistique généreuse ; celui de l ‘hospitalité et de la fête privée et publique. L’assurance sociale, la sollicitude de la mutualité, de la coopération, celle du groupe professionnel, de toutes ces personnes morales que le droit anglais décore du nom de « Friendly Societies » valent mieux que la simple sécurité personnelle (…) ».
Autres billets sur le livre Les éléments du corps humain, la personne et la médecine :
Livre – E. Grand, C.Hervé, G.Moutel – Les éléments du corps humain, la personne et la médecine
Réflexion sur le don