Livre – Esthétique et Complexité. Création, Expérimentations et Neurosciences

Zoi Kapoula
Louis-José Lestocart
Broché : 348 pages
Editeur : cnrs éditions (6 mai 2011)
Langue : Français
ISBN-10 : 2271071690
ISBN-13 : 978-2271071699

Depuis l’Antiquité, Art et Sciences ne cessent de nourrir une relation féconde et protéiforme. Aujourd’hui, alors que la science moderne triomphe, construisant chaque jour un appareil critique et expérimental de plus en plus complexe, les échanges se perpétuent et s’intensifient. Les interactions entre l’oeuvre d’art, son producteur et le « regardeur » sont devenus un sujet de recherches fondamental de ce début de siècle. À l’invitation de Zoï Kapoula et Louis-José Lestocart, artistes et scientifiques nous livrent ici réflexions et témoignages sur les pratiques et les tendances les plus contemporaines du cinéma expérimental, de l’animation, de la vidéo et de la peinture. Ces spécialistes reconnus analysent également les usages et les effets des théories scientifiques sur la création : phénomènes de prédiction liés aux processus neuronaux, auto-organisation des oeuvres et vie artificielle, systèmes multi-agents, circularité, etc. L’ouvrage consacre des pages passionnantes à la neuro-esthétique, à travers des expériences de laboratoire qui renouvellent l’analyse de la perception et l’interprétation d’oeuvres classiques (Piero della Francesca, Vélasquez) et modernes (Degas, Seurat, Picasso, Bacon). L’étude du parcours des yeux à la surface des tableaux dévoile en particulier de saisissants enseignements sur l’esthétique, la psychologie et les modes culturels de pensée et de perception. Une construction prospective à la croisée de la philosophie, de l histoire de l’art et des sciences de la complexité.

Livre – La violence en Abyme de Claude Balier

Claude Balier, Collectif
Date de parution : 9 février 2010
Editeur : PUF
Collection : le fil rouge
ISBN :  2-13-054658-7
EAN : 9782130546580
Nombre de pages : 389
Présentation : broché 
Poids : 0,475 kg
Dimensions : 13,0 cm × 21,5 cm × 2,4 cm


La violence destructrice, tel est notre sujet. Il est habituel de la sanctionner, d’exclure son auteur, d’en faire un monstre. Que peut dire le psychanalyste, au-delà de la reconnaissance d’une pulsion de mort ? La violence est aussi en nous. Pour la saisir, il faut vivre au premier degré, accompagner le monstre, ainsi l’intégrer parmi nous. Mais sans quitter un deuxième degré, celui qui nous la fait percevoir à distance, cette fois chargée de sens lui donnant un contenant. Telle est notre vision… en abyme. À partir d’un vécu immédiat chargé de quelque angoisse et souffrance, de quelle nature sont faits les mouvements intérieurs, qui nous portent au recul : images fantasmées, affects, pensées, références à d’autres, pairs ou anciens, et aussi vécus corporels, tensions, réveils de plaisirs secrets ? C’est aussi insaisissable que les processus tertiaires dont parle Green, capables d’établir un lien entre primaire et secondaire. Le « miroir en abyme », belle expression de Lebovici : tel j’ai eu le sentiment d’être, parfois dans le regard du criminel.


Autres billets du livre : La violence en Abyme

Le péril d’inexistence et le contenu du déni par Claude Balier