Procès Dominique Cottrez – Mercredi 1er juillet 2015 – 5e jour – Plaidoirie de Maitre Crespin – avocat de l’association Enfant Bleu-Enfance maltraitée – Tweets de la salle d’audience

Les féministes on a encore du boulot !

C’est au tour de Me Crespin pour l’association Enfant Bleu-Enfance maltraitée

« On vous a demandé de juger Dominique avec humanité »

« Ce n’est pas un déni grossesse mais tout simplement un déni d’enfant et pour moi, un déni d’humanité »

« Ce sont vos frères et vos sœurs qui ont été tués » dit Me Crespin à l’adresse des filles de Dominique

« L’enfant est notre principale priorité, il doit être protégé. Nous sommes là pour ça »

« Les psychiatres vous ont dit, le nombre ne nous intéresse pas, c’est sa personnalité. Mais huit bébés on ne peut pas passer sous silence ! »

« Mme n’est évidemment pas un monstre mais ses actes sont monstrueux » assène l’avocat. L’accusée est prostrée.

« Elle est décrite comme une bonne mère. Mais c’est une menteuse, une manipulatrice. Elle a manipulé tout le monde ! », s’emporte Me Crespin

Me Crespin parle de la « variété des crimes » commis sur enfants. Et de citer Adelaïde, Marina, Fiona… et les huit bébés de .

« Je ne suis pas radical (…) C’est une criminelle infâme ! Huit bébés ! Je n’arrive pas à avoir de compassion ».

« Je pense à ces trente secondes de vie des enfants. Trente secondes pour étouffer ses chérubins ». Dominique s’effondre.

« Aucune chance n’a été donnée à ces bébés », poursuit Me Crespin, qui n’est pas un « radical » mais parle de « solution finale ».


« Pour moi c’était pas vraiment un besoin. Pour lui il fallait », dit Dominique à propos des rapports sexuels avec son mari

Elle faisait, « pour lui faire plaisir »


Dominique vivait mal ses rapports » avec son mari. Elle voulait qu’il la « laisse tranquille ». Mais non, pour lui, »il fallait » 1/2

Les rapports sont fréquents, 3-4 fois par semaine. Quand Dominique dit non, son mari la tient par les épaules, il continue. 2/2


Je n’appellerai plus jamais l’association Enfant Bleu-Enfance maltraitée à l’aide pour un enfant victime de viols par inceste.
Seule est coupable la mère, on se croirait au Moyen-âge.
Ce ne sont pas des infanticides, mais des néonaticides : le néonaticide est le crime du nouveau né (avant 24h)
Maitre Crespin est un pervers qui retourne tout ce qui a été échangé ces derniers jours.

Droit pénal - Droit de la famille - Avocat

Procès Dominique Cottrez – Mercredi 1er juillet 2015 – 5e jour – Néonaticides – Tweets de la salle d’audience

– « Dans quel état vous êtes ? », interroge la présidente.
– « Je ne suis pas moi-même ».

Elle étrangle le nourrisson. À ce moment-là, « je ne suis pas moi-même. Dans la panique, je ne pleure pas. Je ne le regarde pas. »

Dominique étrangle le bébé à travers le sac.
« Je ne suis pas moi-même. Mais dans la panique, non, je ne pleure pas »

…/…

– « Ce qui est fondamental dans votre façon d’agir, comme l’a dit Coutanceau, c’est ce que vous supposez être le regard de l’autre ? »
– « Oui »

– « Vous vous rendez compte que ça a commandé toute votre façon de vivre ? »
– « Oui »

– « Comment vous ressentez le regard de l’autre ? », demande la présidente.
– « Il n’y a pas de regard », répond

…/…

Il y a une constance dans les déclarations de Dominique , elle dit ne pas avoir transféré les deux corps du grenier au jardin

– « Qui a enterré les corps des bébés ? Ou c’est votre mari, ou c’est votre père. Vous sauriez répondre ?
– Non, c’est l’un ou l’autre. »

– Me Carlier l’interroge sur qui, selon elle, les a enterrés.
– « C’est mon mari ou mon père », répond Dominique

Les sacs dans le grenier, « c’est pas moi c’est certain ». Alors Dominique le dit, « c’est l’un ou l’autre ». Son père… Ou son mari.

« Aujourd’hui vous êtes jugée toute seule mais il aurait peut-être fallu quelqu’un à vos côtés », assène l’avocate.

– « Je ne saurai jamais la vérité », conclut Dominique en pleurs.
Personne ne saura jamais qui a enterré les corps dans le jardin.

– « Je saurais jamais la vérité.
– Si c’est votre mari il a été lâche. Si c’est votre père il a voulu…
– Il a voulu me protéger ! »

…/…

La présidente lit désormais le rapport de la psychologue Annie Sanctorum qui ne pouvait pas être là.

La présidente se lance dans la lecture du rapport d’Annie Sanctorum, une psychologue qui n’a pas pu venir.

audouin ‏@cocale
Lecture du rapport de la 1ère psychologue qui a expertisé Domnique . Elle explique qu’elle ne voit pas ces bébés comme ses enfants.

La psychologue, explique comme Coutanceau, que Dominique ne voit pas ses bébés comme des bébés. « L’enfant est perçu comme un mal »

« Elle ne sait jamais vue comme enceinte, mais comme parasitée ».

audouin ‏@cocale
« L’enfant n’est pas perçu comme un être humain mais comme un mal. Depuis l’arrestation elle ressent une culpabilité aigüe ».

La grossesse est une problématique pour Dominique « Elle n’a jamais investi ses grossesses (…) elle est pourtant une bonne mère »

La psychologue semble dire que ce n’est pas le fait d’être mère qui pose problème chez Dominique mais le fait d’être enceinte

Me Berton, qui réagit au rapport, interroge sa cliente sur sa sexualité avec son mari :
« Pour moi, c’était pas un besoin, pour lui, si »

« Pour moi c’était pas vraiment un besoin. Pour lui il fallait », dit Dominique à propos des rapports sexuels avec son mari

Elle faisait, « pour lui faire plaisir »


Dominique vivait mal ses rapports » avec son mari. Elle voulait qu’il la « laisse tranquille ». Mais non, pour lui, »il fallait » 1/2

Les rapports sont fréquents, 3-4 fois par semaine. Quand Dominique dit non, son mari la tient par les épaules, il continue. 2/2

– « Je me sens coupable, s’il faut retourner en prison… c’est normal. On pourra peut-être me pardonner, me comprendre »

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