L’inceste ça fait des dégâts de partout… Mais encore plus en France

13 septembre 2012

« L’inceste paternel ça fait pas tellement de dégâts, ça rend juste les filles un peu débiles, mais l’inceste maternel, ça fait de la psychose. »

Cette affirmation est de Jacqueline Schaeffer, psychanalyste, dans le film « Le mur ; la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme »

À la sortie de ce documentaire, des personnes victimes d’inceste ont envoyé à la réalisatrice Sophie Robert des témoignages décrivant leur prise en charge par des professionnels d’orientation psychanalytique.
Prenant conscience de l’emprise de la psychanalyse sur toutes sortes de pathologies/traumatismes  j’ai voulu sortir du champ de l’autisme.
Marie-Hélène Delteil est fondatrice de l’association Collectif Inceste qui organise des groupes de parole non thérapeutiques pour les victimes à Bordeaux et Toulouse. Elle accueille et conseille bénévolement des victimes d’inceste et de pédophilie depuis quatre ans.
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Le péril d’inexistence et le contenu du déni par Claude Balier

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Ce qu’il ne peut affronter, c’est l’impossible contradiction, irreprésentable, de la relation à l’objet primaire : noyé dans une relation symbiotique l’enfant n’existe pas. Séparé, il n’existe pas non plus. Le vide et le trop plein sont une seule et même chose.
L’acte criminel a dû être une tentative désespérée d’ébauche de construction, selon trois voies :
• la répétition, dans l’identité avec l’autre, soi-même enfant, de l’illusion de se fondre dans le visage de la mère ;
• l’identification à l’agresseur, le père violent, et par
• la sodomisation, le double retournement de la pulsion évitant l’inacceptable: la passivité désorganisante.


Autres billets du livre : La violence en Abyme

Livre – La violence en Abyme de Claude Balier