La lettre symbolique par EM métamorphose

Lundi 27 août 2012

La lettre symbolique, un écrit à réaliser quand on le souhaite, prendre le temps de se poser, de laisser les mots se glisser sur la page, qu’importe le sens, et l’orthographe, il se pose, pour nous laisser plus libres, plus conscient. Il peut nous projeter, nous permettre de rêver, d’exprimer un projet, un souhait, d’ouvrir notre imaginaire, etc, ou ancrer dans le passé, à l’écoute d’émotions négatives, il nous libère, en nous permettant d’écrire ce que parfois nous ne pouvons dire, de poser des souvenirs sombres du passé.
Selon nos émotions, les mots seront négatifs ou positifs, axés sur le passé ou l’avenir, sachez qu’un écrit négatif n’est pas à relire, il faut s’en séparer en le détruisant ou en l’envoyant à un expéditeur fictif. Laissez les émotions physiques s’exprimer (tristesse, pleurs..), continuez votre écrit… vous arrivez à une émotion qui vous bloque.
L’expérience de l’écriture est un moyen d’ouverture à communiquer avec soi-même, qui après quelques minutes, ou quelques lignes (10 à 15), nous amènent à relier notre conscient et notre insconscient, cette reliance avec soi nous amène légéreté, compréhension et apaisement.
Enfant, jeune, ou adulte, on peut le soutenir en lui proposant deux personnages, et en lui proposant d’écrire une histoire, un accompagnement est nécessaire afin de le soutenir, et de lui donner un mot neutre s’il est « bloqué »… il est également un moyen pour développer son imaginaire, son insconscient, et ses capacités cognitives.
La lettre symbolique est un outil psychothérapeutique compris dans les approches comportementales, un moyen de libération ; dans le processus de guérison elle suit un première phase de nature analytique et systémique, qu’elle complémente dans l’action en permettant  aux émotions refoulées de s’exprimer enfin ; et les blessures émotionnelles pourront enfin se libèrer peu à peu, l’écrit est ensuite à détruire, ou à envoyer à une adresse fictive.

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Définition – Résilience par Claudia Samson

Lecture faite par Claudia Samson
samedi 25 août 2012

Le concept de résilience est d’abord introduit en 1969 par Fritz Redl.
Dans les années 80 plusieurs ouvrages consacrés à la résilience ont paru puis des études furent conduites aux États-Unis dans les années 90 sous l’influence de Emmy Werner et John Bowlby.
Aujourd’hui on compte des instituts de résilience en Hollande, des universités de résilience en Allemagne. Au Québec le chef de file des études sur la résilience est le docteur Michel Lemay et en France, à partir de ses recherches sur le comportement animal et humain et disciple de John Bowlby, Boris Cyrulnik s’impose comme spécialiste en la matière. Il pense la résilience en termes de série d’attitudes de protection et comme potentialité créatrice, développement de certaines facultés qui permettent la transformation psychique de la souffrance humaine.
Si le terme de résilience est employé couramment, ses significations s’appliquent à de nombreux domaines. On parle ainsi de résilience morale, résilience physique, résilience sociale, résilience culturelle…
Quelques définitions
Du latin rescindere : action d’annuler ou résilier une convention, un acte.
Sens juridique : renoncer, se dédire.
En métallurgie : capacité des matériaux à retrouver leur état initial à la suite d’un choc ou d’une pression continue.
Trad. dic. anglo-saxon : ressort moral, qualité de quelqu’un qui ne se laisse pas abattre.
Informatique : qualité d’un système lui permettant de continuer à fonctionner en dépit de défaut de l’un ou plusieurs éléments constitutifs.
Écologie : capacité de récupération ou régénération d’un organisme ou d’une population.
Socio-économie : capacité intrinsèque des entreprises, organisations, communautés à retrouver un équilibre.
Anthropologie : possibilité pour certaines ethnies, sociétés, langues ou systèmes de croyance de conserver des traces de leur patrimoine.
Médecine : relation avec la résistance physique, les phénomènes de guérison spontanée et de récupération soudaine.
Psychologie, victimologie, criminologie : solidifier les aptitudes à rétablir un équilibre émotionnel par une meilleure compréhension du ressort psychique.
Psychopathologie : aptitude des individus et des systèmes à vaincre l’adversité ou une situation de risque.

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