Puisque « l’avenir n’est plus ce qu’il était », ne pourrait-on pas en inventer un autre ?
La capacité à rêver constitue une ressource parfois sous-estimée dans nos pratiques professionnelles où la tendance naturelle consiste à braquer le projecteur sur les problèmes, les souffrances, les difficultés.
Pourtant, beaucoup d’enfants meurtris, qui ont été abandonnés, maltraités, victimes d’injustice et de carences multiples, grandissent grâce à leur capacité à rêver d’un futur meilleur. Ils se promettent de devenir des adultes différents de ceux qu’ils ont connus. Cela soutient leur narcissisme, les aide à supporter le présent et à se projeter positivement dans l’avenir.
Chez les adolescents, la force d’évocation d’un idéal, souvent en rupture avec une réalité qu’ils dénoncent, leur permet de développer leur potentiel créateur et de se mettre en mouvement.
De même, lorsqu’un adulte galère, raviver cette part d’idéal autrefois bien vivante peut contribuer à retrouver un souffle nouveau.
Chez les adolescents, la force d’évocation d’un idéal, souvent en rupture avec une réalité qu’ils dénoncent, leur permet de développer leur potentiel créateur et de se mettre en mouvement.
De même, lorsqu’un adulte galère, raviver cette part d’idéal autrefois bien vivante peut contribuer à retrouver un souffle nouveau.
On rencontre aussi des professionnels de la relation d’aide, du soin, de l’intervention sociale ou de l’éducation qui se heurtent quotidiennement à l’exclusion, à la stigmatisation, à la misère, à la souffrance, à la reproduction des inégalités. Loin de laisser tomber les bras, ils rêvent à de nouvelles façons de faire et tentent de passer à l’action, pour un jour, un an ou plusieurs décennies. L’ « imagination sociale », dimension constitutive de la vie en commun, débouche sur de nouvelles façons d’envisager la vie ensemble, la solidarité, la relation d’aide, mais aussi la folie, l’étranger, la différence, les frontières…
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6 réflexions au sujet de « 22-23 novembre 2012 – Le rêve au cœur de la relation d’aide »
Bonsoir,
Mon problème je suis incapable de rêver de imaginer, car pour moi se n’est pas réelle, inimaginable, alors pourquoi se faire du mal en plus, pour que cela marche il faut que cela se passe dans la minute après c’est trop tard. Terminer ! vous savez on dit parfois pour vous détendre imaginer que… moi cela m’énerve c’est comme la relaxation où on ne doit pas bouger.
A bientôt
Beatrice
ONU: une nouvelle représentante pour la lutte contre les violences sexuelles
NEW YORK 22/06 – Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a nommé vendredi la ministre de la Santé de la Sierra Leone Zainab Hawa Bangura nouvelle représentante spéciale pour la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés.
Mme Bangura, 52 ans, remplace la Suédoise Margot Walltström à ce poste qui a gagné en importance ces dernières années, depuis que les Nations unies ont décidé de faire de la lutte contre le viol dans les conflits l’une de leurs priorités.
Mme Wallström s’était notamment illustrée dans son combat contre les violences sexuelles perpétrées en République démocratique du Congo. Avant d’occuper le poste de la Santé, Zainab Hawa Bangura avait été ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, en proie à la guerre civile de 1991 à 2001.
Margot Wallström avait pris ses fonctions en 2010 et avait été la première représentante spéciale de l’ONU pour la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés. M. Ban l’a félicitée pour le travail accompli et « les succès remportés dans le cadre de ce mandat difficile », selon Martin Nesirky, porte-parole du secrétaire général des Nations unies. DGO/
22/06/2012 – 21h15
Source : Belga
Althaea OFFICINALIS
je ne rêve pas, les rêves sont faits pour être rêvés et je n’ai plus le temps pour ça
je suis porteuse d’idéal, projectionniste de valeurs, encodeuse d’idées, balanceuse de concepts, mais pas rêveuse, ça sert plus à rien, le combat est trop inégal, faut tracer
rêver ça sert qu’à faire encore plus de colloques où on va déballer l’obligation au sens, au mythes et aux vérités qui seront encore et toujours révélées, nous qui avons tant besoin d’objectivable
que voudriez vous donc que nous allions faire dans ces galères au risque de perdre le peu de cohérence partageable engrangée qui nous permettra une survie décente ?
genre/catégorie : coup de gueule (vous l’aurez compris)
Althaea OFFICINALIS
Bien sur que j’aurais tendance au même coup de gueule que vous, mais vous savez bien que c’est un rêve qui me fait faire ce travail de recherche. C’est mon plaisir dans la survie qui la rend décente.
Auteure obligatoirement anonyme
Rêveuse vous très chère travailleuse infatigable, artiste délicate, documentaliste méthodique, écrivaine de tout votre coeur qui est grand ?
Que votre travail de recherche porte loin votre rêve et ses réalités !
Vous souhaitant tout le meilleur.
Althaea OFFICINALIS
Il ne faut pas sous estimer le pouvoir du rêve, ni le mépriser… il est comme l’eau, obligé à contourner tous les obstacles rencontrés, divisé en petits ruisseaux de rien du tout.
Mais à la fin, il a, tout comme l’eau, une force colossale qui renverse tout.
Les plus grosses pierres ne lui résistent pas.
Ainsi est le rêve.
CREA'tif