Attentat : se relever coûte que coûte

Attentat : se relever coûte que coûte
05/11/2017
Près de deux ans après les attaques du 13 novembre, France 2 est allé à la rencontre d’Ida, une jeune femme de 26 ans qui a reçu dix impacts de balles à la terrasse de « La Belle Équipe ». Cette survivante continue de se battre pour tenter de gagner en mobilité.

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Parfois, on croise des personnes sans savoir quels drames se cachent derrière leurs sourires. Ce jour-là, deux jeunes femmes participent à une course dans Paris. Cet acte banal prend une autre dimension lorsqu’on découvre l’histoire d’Ida et de Laura. Ida a reçu dix balles dans le corps le soir du 13 novembre 2015. Laura est l’une des infirmières qui l’a soignée. Elle est devenue son amie.

Une force de caractère

En janvier 2016, Ida est entrée à l’hôpital des Invalides et s’est remise à marcher. À 26 ans, elle a repris des études à l’université et compte devenir zoologue. Après onze mois en fauteuil roulant, elle doit revenir régulièrement à l’hôpital pour assouplir ses cicatrices et gagner en mobilité. Sa force de caractère l’a conduite à remarcher. Comme un défi à la douleur, elle abandonne parfois ses béquilles pour un moment. Cela ne dure pour l’instant pas longtemps, mais c’est une victoire. En mars prochain, Ida et Laura se lanceront dans un rallye automobile au Maroc. Un nouveau défi, leur manière à elles de répondre au terrorisme.

Survivant du Bataclan et témoin de l’attaque de New York

Survivant du Bataclan et témoin de l’attaque de New York : « obligé de prendre une certaine distance »
02 novembre 2017

Par R.Da

Frédéric était dans les rues de Manhattan mardi, quand un terroriste a foncé sur des cyclistes et des piétons au volant d’un pick-up. Le 13 novembre 2015, il se trouvait aussi au Bataclan.
TÉMOIGNAGE EUROPE 1
Mardi, à New York, un homme de 29 ans a foncé sur des cyclistes et des piétons au volant d’un pick-up, tuant huit personnes. Parmi les témoins du drame, se trouvait Frédéric, un Français qui était aussi au Bataclan quand des terroristes ont pris d’assaut la salle de spectacle, le 13 novembre 2015. Frédéric faisait du vélo dans le sud de Manhattan lorsqu’il a vu le mouvement de panique qui s’est emparé des passants au moment où les talkies-walkies des agents de sécurité se sont fait l’écho de l’attaque.
« Prendre une certaine distance ». Au micro d’Europe 1, il assure avoir conservé son sang-froid, même lorsqu’il a aperçu un cadavre sous un drap blanc. « Ça ne me faisait ni chaud ni froid, parce l’on est obligé de prendre une certaine distance quand il y a des choses comme ça (comme le Bataclan) qui vous arrive, pour qu’il n’y ait pas trop d’événements qui puissent raviver le trauma », explique-t-il. « Forcément, ça ravive des choses, même si ça fait deux ans, et que l’on a fait un bout de chemin depuis. Je ne vous cache pas que ce que l’on a vécu dans le Bataclan… C’était autre chose ».

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