« L’heure de la revanche est arrivée »: les glaçants dialogues du Bataclan

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15.04.2016
« Planquez-vous », « Lève-toi ou je te tue », Le Parisien a publié vendredi les enregistrements sonores des déclarations des kamikazes, des spectateurs et de la police durant la tuerie du Bataclan le 13 novembre.
Le journal français a pu consulter la reconstitution de ce qui s’est dit durant les deux heures et demie de la tuerie dans la salle de concerts parisienne, durant laquelle 90 personnes ont trouvé la mort.
Il s’agit d’une retranscription de ce qui a été enregistré sur le dictaphone abandonné par un spectateur couplée à celle des échanges radio de la police durant la fusillade.
Ce document vient d’être remis à la justice par les enquêteurs de la brigade criminelle.

Le contenu des enregistrements :

« Planquez-vous! »: la voix d’un spectateur est la première de l’enregistrement du dictaphone. Les trois kamikazes viennent d’entrer dans la salle.
« Je rêve ou quoi? »: un autre spectateur s’exprime, incrédule.
Des bruits de balle et des cris de victimes.
« Y a du monde au Bataclan. Ça tire à la… »: le premier message radio d’un policier à 21h56, alors que la tuerie a commencé neuf minutes plus tôt.
« Lève-toi ou je te tue! »: la première déclaration d’un des terroristes après sept minutes de tirs.
« Couché ou j’tire! »: le même homme donne un ordre contradictoire.

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Attentats de Paris : un essai clinique pour traiter le stress post-traumatique

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Attentats de Paris : un essai clinique pour traiter le stress post-traumatique

Par La rédaction d’Allodocteurs.fr

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La mémoire émotionnelle

Lorsqu’un souvenir se grave dans la mémoire, deux parties du cerveau entrent simultanément en jeu : l’hippocampe retient les faits, c’est la mémoire « épisodique ». L’amygdale retient les émotions rattachées aux événements, c’est la mémoire « émotionnelle ».

hypervigilance continuelle

Dans ce contexte, Alain Brunet, psychologue canadien, rappelle que le stress post-traumatique génère une « hypervigilance continuelle » et « entretient de fausses alarmes ». Ses recherches se basent sur des découvertes récentes dans les champs de la mémoire et des neurosciences. En ce sens, le psychologue précise que « l’objectif de la méthode est de faire diminuer la force émotionnelle du souvenir traumatique de la personne ».

Prise d’un bêtabloquant

L’étude lancée en partenariat avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) repose sur deux éléments : la prise d’un bêtabloquant, le propanolol, et le recours à la psychothérapie. « Le patient prend le médicament, il le laisse agir pendant une heure puis on lui demande d’écrire le souvenir traumatique en employant le temps présent et le recours au « je » », précise le chercheur. La personne se relit ensuite à voix haute face au spécialiste. Elle répètera cet exercice sous l’influence du bêtabloquant une fois par semaine pendant six semaines.

Souvenir traumatisant apaisé

L’idée est qu’au fil du temps, le souvenir traumatisant soit perçu avec moins d’intensité et de violence. Le chercheur ajoute que cette méthode peut être appliquée à tous les types de stress post-traumatique. « On a montré que cela fonctionnait bien sur environ deux tiers des patients, c’est-à-dire 65-70% des personnes prises en charge ». Si vous avez été victime des attentats de Paris le 13 novembre dernier et si vous souhaitez en savoir plus sur cet essai clinique, vous pouvez contacter le numéro mis en place par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) : 01 42 16 15 35.

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