13 novembre, la vie d’après

la-vie-dapres-video13 novembre, la vie d’après – Ajoutée le 8 nov. 2016
Ils vivent ou travaillent dans les quartiers parisiens attaqués le 13 novembre 2015 par les commandos de Daech, à quelques mètres du Bataclan, du bar du Carillon ou de la brasserie La Bonne Bière, des restaurants Le Petit Cambodge et La Belle Équipe.

Comment continuer à vivre lorsqu’on a côtoyé l’horreur ?
Comment surmonter la douleur ?
Comment faire face à la routine du quotidien et croire encore dans l’avenir ?

Parallèlement, pour la première fois dans l’histoire de Paris, les hommages déposés dans les rues ont été collectés, archivés puis numérisés par les archives de la Ville, soit près de huit mille pièces, rendues publiques pour la première fois en septembre 2016.
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Actualités et politique
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Le quotidien de ceux qui vivent ou travaillent à proximité des lieux touchés par les attentats du 13 novembre 2015 avec, en fil rouge, les milliers de témoignages déposés par des anonymes. Un hommage documentaire plein de délicatesse.

Ils vivent ou travaillent dans les quartiers parisiens attaqués le 13 novembre 2015 par les commandos de Daech, à quelques mètres du Bataclan, du bar du Carillon ou de la brasserie La Bonne Bière, des restaurants Le Petit Cambodge et La Belle Équipe. Comment continuer à vivre lorsqu’on a côtoyé l’horreur ? Comment surmonter la douleur ? Comment faire face à la routine du quotidien et croire encore dans l’avenir ? Parallèlement, pour la première fois dans l’histoire de Paris, les hommages déposés dans les rues ont été collectés, archivés puis numérisés par les archives de la Ville, soit près de huit mille pièces, rendues publiques pour la première fois en septembre 2016. Le documentaire suit ce patient travail d’archivage, donnant aussi à entendre et à voir cet immense témoignage collectif.

Mosaïque

13 novembre, la vie d’après est une plongée dans le quotidien de dix Parisiens des 10e et 11e arrondissements, issus de cultures, de milieux sociaux et de générations différents. Âgés de 16 à 74 ans, ils sont boulanger, chanteuse, chômeur, prof, restauratrice, concierge, infirmière, retraité, commerçante, lycéenne. À travers des récits particulièrement forts, ils confient et racontent l’après, la tristesse, la peur, mais aussi l’émotion collective, la naissance d’une solidarité, le combat personnel, l’attachement à leur quartier et la vision d’un pays… Le film choral d’Oliver Lemaire dresse avec sensibilité un portrait en mosaïque du Paris d’aujourd’hui et de ses habitants, hommage à une ville blessée, mais toujours vibrante.

  • Réalisation : Olivier Lemaire
  • Pays : France
  • Année : 2016
  • Origine : ARTE F

Mon Bataclan : le récit bouleversant d’un rescapé en bande dessinée

logoFigaroCultureMon Bataclan : le récit bouleversant d’un rescapé en bande dessinée
Par Aurélia Vertaldi
21/10/2016
récit d’un rescapé en bande dessinée
Fred Dewilde fait partie des survivants des attentats du 13 novembre. Il était au Bataclan lorsque sa vie a basculé. Après le soulagement de s’en être sorti, l’auteur a dû faire face à une difficile reconstruction. Il livre dans son album son histoire.

Derrière le pseudo Fred Dewilde : un survivant du 13 novembre. Le graphiste de 59 ans, père de trois enfants, était au Bataclan le soir du drame avec des amis. Et comme tant d’autres, il a basculé dans l’horreur : « En un instant nous ne sommes plus qu’une masse grouillante de vivants, de blessés, de morts, une masse de peur, hurlante de terreur… » décrit-il dans sa bande dessinée de 15 planches, intitulée sobrement Mon Bataclan.

Cathartiques ces pages en noir et blanc racontent la terrible soirée. Tout en pudeur, le survivant relate les deux heures passées à faire le mort entre le cadavre d’un homme et une jeune fille blessée. Bruit assourdissant des coups de feu, sol jonché de cadavres, mares de sang ou chairs déchiquetées constituent la scène apocalyptique de son traumatisme. Sans oublier les terroristes, « ces chevaliers de l’Apocalypse sans leurs putains de chevaux ! » représentés sous forme de squelettes.

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