Mon père m’a dit : « je suis vivant, j’aurais dû être mort »

Mon père m’a dit : « je suis vivant, j’aurais dû être mort »

Ajoutée le 15 nov. 2015

Depuis le drame, les témoignages se multiplient sur cette nuit de cauchemar vécue par de nombreux Parisiens.

Des récits poignants de témoins directs ou de proches de victimes. C’est le cas de Valentine Philonenko, une adolescente de 16 ans. Son père était au Bataclan quand les kamikazes ont fait irruption. Il a été grièvement blessé. Elle raconte.

« Le premier truc qu’il m’a dit c’est « je suis vivant »

Mais il m’a dit aussi “j’aurais dû être mort”. Il m’a répété ça. Le terroriste, pour voir s’il est mort, lui met un premier coup de pied dans la jambe. Mon père se laisse faire. Il le fait une fois, le refait deux fois, trois fois. Qu’est ce qui se passe à partir de ce moment là ? Le mec arrête de lui donner des coups. Et à côté, à trente centimètres de sa tête, le mec à côté de lui se fait flinguer”.

Par ailleurs le soir des attaques, le plan blanc, d’urgence a été déclenché dans tous les hôpitaux parisiens. Les blessés ont afflué. L’hôpital George Pompidou, l’un des mieux équipés de la capitale était en première ligne. Le responsable du service des urgences, Philippe Juvin, revient sur cette terrible nuit.

“En réalité des patients qui présentent ces pathologies on en voit dans la vie quotidienne. Mais on n’en voit jamais cinquante d’un coup. Et donc le vrai sujet dans ces cas là c’est comment on fait avec cinquante qui arrivent pour faire les bons choix parce qu’on ne peut pas soigner les 50 en même temps. (…) Nous avions des patients qui avaient des lésions du corps de faible gravité mais qui avaient vu des choses terribles. Et ceux là ont été vus par un psychiatre cette nuit, nous avions un psychiatre avec nous, on leur a demandé de revenir. Donc le travail ne fait que commencer”.

Des centres de soutien psychologique se sont mis en place dans différents points de la capitale. Certaines personnes sont encore à la recherche de leurs proches.
LIRE L’ARTICLE: http://fr.euronews.com/2015/11/15/mon…

Philonenko Gregoire was lying on the floor of the Bataclan concert hall with hundreds of others upon the orders of the terrorists.

Man plays John’s Lennon Imagine At Paris after the attack

Ajoutée le 14 nov. 2015
Davide Martello pianiste
Man plays John’s Lennon-Imagine At paris after the attack….
He pulled his piano with a bike up to rue Richard Lenoir ten meters from the Bataclan, the theater last night was the scene of the bloodiest

Attentats de Paris : qui est Davide Martello, le pianiste du Bataclan ?

logo-RTLAu lendemain des attentats, Davide Martello, un pianiste allemand, a apporté son instrument devant le Bataclan pour jouer « Imagine » de John Lennon.
Samedi matin, les notes d’Imagine de John Lennon ont résonné devant le Bataclan. Un moment de recueillement et d’espoir mis en place par Davide Martello, un musicien allemand de 34 ans, au lendemain des attaques terroristes. Sous le nom de Klavierkunst (« l’art du piano »), Davide Martello voyage dans les pays touchés par les conflits avec son piano. La musique pour panser les blessures et redonner de l’espoir. Il avait déjà réalisé un petit concert à Paris, après les attaques de Charlie Hebdo en janvier.

Vendredi dernier, il est dans un pub en Allemagne quand la première bombe éclate au Stade de France. En moins de deux, le musicien accroche son piano à une remorque et parcourt les 650 kilomètres qui le séparent de Paris.

Pour lire l’article, cliquez sur le logo de RTL