Les associations de victimes du 13-Novembre déçues

Logo-BFMTVLes associations de victimes du 13-Novembre déçues.
29/08/2016 à 15h46
Par Justine Chevalier
Des représentants de l’association « Promenade des Anges : 14 juillet », qui regroupent familles de victimes et blessés de l’attentat de Nice ont été reçus par des conseillers de François Hollande.…/…

Une promesse de Hollande pas tenue ?

Lors de cette journée de lundi, le président de la République a ensuite rencontré la secrétaire d’État en charge de l’Aide aux Victimes Juliette Méadel. Une succession de rendez-vous qui a interpellé Georges Salines, dont la fille Lola a été tuée au Bataclan. Sur Twitter, le président de l’association « 13 novembre : Fraternité et Vérité » a rappelé au chef de l’État sa promesse de recevoir les familles des victimes et blessés des attaques de Paris et de Saint-Denis pendant la période estivale.

Juliette Méadel twitter

Contacté par BFMTV.com, Georges Salines explique qu’il s’agissait d' »un simple rappel » d’une promesse faite par François Hollande lorsqu’il avait reçu le 21 mars à l’Élysée Life for Paris, 13 novembre : fraternité et vérité, l’Institut national de veille et de médiation (INAVEM), Paris Aide aux Victimes (PAV), la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (FENVAC) et l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT). Si le président de l’association ne souhaite pas en dire plus pour le moment, il espère une réaction de l’Élysée qui ne s’est pas encore exprimé.

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Caroline Langlade “Être le plus solidaire et citoyen possible »

Logo Télérama.frCaroline Langlade de Life For Paris : “Etre le plus solidaire et citoyen possible, il n’y a que cela à faire”

Emmanuelle Skyvington
15/07/2016

Rescapée du Bataclan, la réalisatrice et vice-présidente de l’association, créée au lendemain des attentats du 13-Novembre, rappelle que la prise en charge psychologique des victimes est une urgence.
Rescapée du Bataclan, la réalisatrice Caroline Langlade est vice-présidente de l’association Life for Paris. Elle avait créée l’association au lendemain des attentats du 13 novembre, pour aider les victimes physiques et psychiques, ainsi que leurs proches. C’est une structure de 700 adhérents (soutenue par les pouvoirs publics, la Fondation de France et la Mairie de Paris). Elle œuvre à réparer les vivants. Elle apporte un soutien à toutes les victimes du terrorisme pour « se souvenir et se reconstruire ». De retour en urgence à Paris, Caroline Langlade, responsable du suivi des victimes au sein de la structure, répond aux questions de Télérama.

Quelle est votre réaction à chaud ?

On envoie tout notre soutien aux personnes qui ont eu à vivre cette tragédie à Nice. A Life For Paris, nous avons pris la décision cette nuit d’ouvrir notre association à toutes les victimes qui en ont besoin, d’où qu’elles viennent. Cette décision était imminente, puisque depuis quelques mois, on a accepté dans l’association des victimes de Bruxelles et de Sousse. On est là. On va essayer d’être à la hauteur de ce qu’on aurait souhaité recevoir comme soutien et aide en novembre 2015. Être le plus solidaire et citoyen possible, il n’y a que cela à faire.

Quel est l’ordre des priorités ?

C’est la bonne prise en charge. Nous avons diffusé sur les réseaux sociaux l’ensemble des numéros d’urgence à contacter :
la CUMP Cellule d’Urgence Médico-Psychologique, pour les prises en charge psy dans les hôpitaux,
la Cellule interministérielle d’aide aux victimes (CIAV) et
le réseau Inavem (Fédération française d’Associations d’Aides aux Victimes) dans la région de Nice.
On souhaite que toutes les personnes ayant eu à faire face à cet attentat puissent être prises en charge le plus vite possible pour ne pas vivre l’errance dans laquelle on a pu être quelques semaines, voire quelques mois après les attentats pour certains d’entre nous. L’urgence, c’est véritablement la prise en charge psychologique des victimes et relayer tous les avis de recherche pour réduire l’attente des familles sans nouvelles de leurs proches.

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