On doit tous retrouver la partie divine du créateur en nous..
Métamorphose de la chrysalide en papillon
Créer : c’est donner la vie à quelque chose, faire qu’un être existe. La création de la marionnette et son animation sont une imitation de la création divine, souvent interdite à travers l’histoire du théâtre et des religions. Mais avant cela, en Grèce antique, le héros s’identifie à un dieu qui crée et fait l’expérience symbolique de la mort pour pouvoir renaitre.
La création est un état d’esprit, une disposition intérieure accessible à tous. Il s’agit d’inventer, en laissant derrière soi le passé. Créer, c’est transformer l’ancien. Nous sommes attachés aux routines sécurisantes car déjà familières. Ces répétitions finissent par nous faire souffrir, perdre le sens de notre vie. L’élan créateur naît d’une insatisfaction de notre propre vie. S’échapper de son savoir stérile du passé, nous pousse a transgresser les réglés pour nous ouvrir à la nouveauté. Dans la création plastique, il y a déjà transformation. On peut confectionner des merveilles avec de simples matériaux de récupération. On donne ensuite le mouvement à l’objet créé, on lui insuffle la vie. Ce travail touche tout notre être émotionnel, entrainant ainsi un bouleversement interne psychique. La création vise au développement personnel et la connaissance de soi. L’usage créatif de la parole donnée à la poupée, nous libère. La création se nourrit de l’interactivité du créateur et de son œuvre; elle a besoin de l’autre pour exister.
L’enfant est le modèle par excellence du créateur, parce qu’il vit ses expériences pour la première fois. Il n’a pas peur de se tromper, il invente continuellement dans un jeu d’imagination qui lui permet d’essayer plusieurs formes et finalement de trouver des solutions aux problèmes rencontrés. Les éducateurs doivent reconnaître cette capacité créative et surtout, ne pas la censurer. Ils doivent stimuler l’imagination, cet instrument de l’esprit humain, afin d’apporter de nouvelles dynamiques et point de vue sur des sujets sociétaux contemporains. Faire bouger les lignes, résister au conformisme est un acte de création.
Mon expérience m’a montré que les médiations artistiques peuvent être utilisées avec sucés dans l’éducation, comme dans la thérapie. Différents dispositifs tirés de mon expérience vont vous être exposés prochainement.
Festival mondial des théâtres de marionnettes – Charleroi 20-29 septembre 2013
Nous souhaitons offrir un accueil « acceptable » (lisibilité et bonnes conditions aux compagnies qui vont se produire dans les rues, places et cours de Charleville-Mézières) et, en même temps diversifier les propositions dans la ville. C’est pourquoi nous ne retenons qu’une cinquantaine de candidatures de spectacles dans lesquels la marionnette trouve une place certaine voire centrale.
Pendant les dix jours du festival, on observe un vrai foisonnement dans les rues, ce qui nous amène à être vigilants sur la cohabitation des spectacles. C’est pourquoi nous vous demanderons d’évaluer au mieux votre couverture sonore pour éviter les nuisances.
Comme en 2011, nous poursuivons notre souhait de proposer des nouveaux lieux de spectacles et notamment des parcours découvertes de la ville avec un temps fort dans le quartier de Mohon permettant de désengorger l’hyper centre-ville.
Nous vous rappelons d’une part, qu’en tant que participant à la programmation Off Rue vous jouerez gracieusement mais, que vous avez la possibilité de « passer le chapeau ». D’autre part, nous vous informons qu’à ce jour, nous ne sommes malheureusement pas en mesure de prendre en charge votre hébergement. Les droits d’auteurs sont à la charge des compagnies.
L’engagement du festival prend la forme d’une mise à disposition d’un emplacement dans l’espace public et de la communication par le biais de la publication d’un programme, sur le site internet et sur l’application (iPhone & Androïd) du Festival.
Pour aller sur le site, cliquez sur le logo
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