(Kamigami no Fukaki Fokubo)
de Shohei Imamura
Sortie : 01/01/1990
Année de production : 1968
japonais / Drame / 2h50min
Réalisation : Shohei Imamura
Avec : Rentaro Mikuni, Hideko Oklyama, Choichiro Kawarazaki, Kanjuro Arashi, Yasuko Matusui, Kazuo Kitamura, Yoshi Kato
Pour le petit occidental de base (pick me, pick me), les films d’Imamura demeurent jamais réellement faciles d’accès. A défaut d’en comprendre toutes les subtilités, on peut tout de même s’immerger totalement dans ces œuvres pleines de sauvagerie humaine et surtout sublimement filmées (cet opus qui date de 68 est sûrement l’un des plus beaux films en couleurs que j’ai vus jusqu’alors – et j’en vois pas mal, vous êtes témoin).
On est donc cette fois sur une île – influence nipponne, forcément, mais également polynésienne – avec toujours ce même regard scrutateur d’Imamura sur ses personnages : on suit, en particulier, les aventures des membres d’une famille relativement starbée – les Futori – et l’arrivée sur l’île d’un petit ingénieur binoclard qui vient superviser la production de canne à sucre – il manque cruellement d’eau. Si la légende dit que l’île a été créée grâce à l’accouplement d’un frère et de sa sœur, les Futori semblent descendre en droite lignée de ces « lointains ancêtres » vu, qu’en terme d’inceste, ils n’en sont pas à leur galop d’essai… Leurs multiples écarts sexuels n’ont d’ailleurs pas tardé à les mettre au ban de la communauté, les Dieux en remettant une couche en leur balançant un roc énorme à proximité de leur maison. En attendant la fin de ce châtiment, chacun vaque à ses petites occupations…
Pour lire la suite du billet, cliquez sur l’image du film Profond désir des Dieux
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