donc « C. » qui a été mise en procès par son père-incesteur suite à son témoignage lors de l’émission « médiations » de 1989, n’est pas « C. », mais l’autre C.
Puisqu’en fait (bon, accrochez-vous, c’est tortueux, tous ces C., je m’y suis perdue – et je sens d’ici la vanne que je vais recevoir d’Auteure obligatoirement anonyme : « tu t’perds vite, toi, dis-donc ». Mouais. Ça va, hein. N’en rajoute pas, s’te plait – Mais elle me rétorque : « non, justement, ça m’plait pas ». Ah là là … Et, ainsi, ça n’en finit pas, mais quant à moi, il faut bien que je ferme la parenthèse).
Voilà qui est fait.
Heu … égaré avant la parenthèse, il y avait un « puisqu’en fait ». Donc, Puisqu’en fait si vous lisez le texte du blog d’Auteure obligatoirement anonyme qui raconte cette émission, il y a deux C. : Claude, et Claudine.
Claudine est en fait bien « C. » citée dans la citation d’Eva Thomas, c’est-à-dire « C. » mise en procès pour diffamation par son père-incesteur suite à l’émission (l’animateur aussi, a été poursuivi, si j’ai bien compris).
Mais Auteure obligatoirement anonyme n’est pas Claudine.
Auteure obligatoirement anonyme est l’autre C. : Claude, dans le texte. Le père incesteur de Claude est officier, très fort aux échecs (imbattable, dit le blog – mais il ressemble à mon père, ce type, c’est dingue). En revanche, il n’a pas porté plainte contre Claude après l’émission.
Comment ai-je pu faire une telle méprise (pire : et si, au moins, c’était la seule …) ?
Dans l’ouvrage d’Eva Thomas, il est question d’une seule « C. ». D’ailleurs, il est aussi question uniquement de SOS inceste, à ce procès, en arrière plan, et pas d’autres asso non plus (comme le collectif féministe contre le viol, par exemple).
Lisant sans doute un peu vite (vous savez, cette habitude de parcourir les textes en diagonale, qui permet de faire des maouss bibliographies à la fin d’un mémoire), je n’imprime pas ce « nouveau » C., un peu comme en lisant le mot « inprescriptible », si on passe vite, on peut ne pas imprimer ce « n », là, qui pourtant est bien visible.
En outre, Auteure obligatoirement anonyme parle de l’émission de 1989, sur son blog, et elle était parmi les témoins qui y ont parlé. Donc c’est C.
Sinon, pourquoi serait-elle obligatoirement anonyme ?
Loupé.
J’ai comblé les vides, les interstices, et bien non, C. n’était pas C.
Peut-être comblés avec mes rêves : celui que C. ne soit pas ressortie complètement cassée de ce procès-là. Qu’elle ait pu en faire un livre, ou quelque chose, même Obligatoirement anonyme. C’est que même Eva Thomas, qui pourtant était simplement là à côté, à assister C. parmi d’autres, avait mis 2 ans à s’en remettre … et puis au bout des 2 ans, elle en avait fait un livre (Le sang des mots), parce qu’elle, elle s’en sort toujours en faisant (notamment) un livre.
Notez que dans les livres, et notamment Le sang des mots, du coup, nulle trace d’Auteure obligatoirement anonyme : Auteure obligatoirement anonyme n’existe pas dans l’histoire, et si elle n’avait fait son blog, cette histoire où elle existe n’aurait pas été racontée.
Alors ne me demandez pas pourquoi Auteure obligatoirement anonyme est obligatoirement anonyme : si j’ai bien compris, ce serait l’éditeur qui lui aurait imposé. Comme s’il n’était pas possible de choisir un vrai nom de plume, au moins. Mais je ne suis pas sûre d’avoir tout compris…
Pour lire le mémoire de Sophie Perrin, cliquez sur le livre
http://viols-par-inceste.blogspot.com/2010/09/pourquoi-auteure-obligatoirement.html
Surprise. Est-ce le seul utilisé ainsi, ou y’en a-t-il d’autres ?
Dans tous les cas de figure, mes billets/mails ne sont pas destinés à participer d’un blog ou de toute autre mise sur la place publique : ils sont envoyés à un groupe clos et bien déterminé de destinataires, dans le cadre d’un groupe google.
Si j’avais voulu faire un affichage ouvert au grand public de ces courriels, je l’aurais fait. Tel n’est pas le cas.
Il me semblait d’ailleurs avoir répondu, par la négative, à ta demande faite de pouvoir en publier certains sur ton blog ? Nous sommes-nous, à cette occasion, bien comprises ?
En tout cas, et pour être sûre que cette fois nous nous comprenons bien : je te remercie de bien vouloir retirer toute publication sur un de tes blogs issue de mes courriels. Seules les publications issues de mon site internet sont libres (et même encouragées), comme l’y indique d’ailleurs la licence GNU.
D’avance merci.
Bien cordialement, Sophie
Freud évoque le rôle joué dans la honte par le passage du privé au public.
« un auto-reproche se transforme en honte si quelqu’un d’autre vient à l’entendre ».
Une interdiction de publication d’éléments intimes – de lettres par exemple, même si le propriétaire d’une lettre est celui qui la reçoit et non pas celui qui l’a écrite –, en invoquant le droit à la vie privée, est assez significatif d’une intention de faire porter la honte au destinataire des écrits qui les mets en lumière.
Des troubles du comportement par Marie-Christine Gryson-Dejehansart
Pour Damien, il s’avère qu’il présentait, comme tous
les autres, d’importants troubles du comportement qui
relevaient du syndrome post-traumatique. Ils se sont amendés
sans disparaître totalement au moment où je l’examine :
• troubles du sommeil, hurlements, cauchemars ;
• auto-agressivité : se tapait la tête sur le mur ;
• hétéro-agressivité : autoritarisme sans limites, cris, agressivité verbale et physique sur tout le monde ;
[1] Gryson-Dejenhansart Marie-Christine, Outreau La vérité abusée, Paris, Hugo & Cie, 2009, p. 40
_______________________
Autres billets sur le mémoire de Sophie Perrin
1/ L’inceste : anthropologie d’une entreprise de démolition systématique de la personne
2/ Les rôles de l’argent dans les viols par inceste
3/ Terminologie – incestueur, incesté
_________________________
Autres billets sur Viols par inceste de Auteure obligatoirement anonyme
1/ Requête en changement de nom
2/ Définition des viols par inceste
3/ La mémoire des viols
4/ L’Emprise dans le viol par inceste
5/ « En France la mémoire passe plutôt pour une faiblesse, une maladie du cerveau » Georges Mateï
6/ « Pourquoi pleure-t-elle tout le temps ? »
7/ Les conséquences des viols par inceste dans l’échec scolaire
8 /La mémoire et l’intelligence après plus de 10 ans de viols par inceste
9/ La dissociation lors des viols par inceste
10/ La culpabilité qui s’amplifie de viols en viols devient partie intégrante de la personnalité d’un-e incesté-e
11/ Même si ce n’était arrivé qu’une fois, cette culpabilité existerait
12/ L’autoculpabilité entraine des situations d‘évitement
13/ Revictimisation
14/ Le procès
15/ Dans le viols par inceste, l’emprise par le regard
16/ Les deux vies d’une dissociée
17/ L’importance du tuteur de résilience
18/ Viol/mort ; amour/vie – attirance/répulsion
19/ Hypervigilance
Laisser un commentaire