Actrice, réalisatrice et militante féministe, Delphine Seyrig a laissé derrière elle l’empreinte d’une femme élégante et combative. Vingt ans après sa disparition en 1990, la Cinémathèque française lui rend hommage du 22 septembre au 11 octobre.
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Née en 1932 au Liban d’un père archéologue et d’une mère navigatrice, Delphine Seyrig passe son enfance d’un pays à l’autre.
En 1952, elle s’installe en France, suit des cours de théâtre et décroche son premier rôle, avant de partir aux Etats-Unis.
A New York, elle suit les cours de Lee Strasberg et découvre la méthode de l’Actor’s Studio. C’est là-bas qu’elle obtient son premier rôle au cinéma dans Pull My Daisy de Robert Frank et Alfred Leslie, un film sur la beat generation dans lequel on retrouve Allen Ginsberg et Jack Kerouac (qui en a écrit le scénario). Repérée au théâtre par Alain Resnais, elle tourne dans L’année dernière à Marienbad (1961), où son interprétation empreinte d’une théâtralité énigmatique, lui vaut une reconnaissance immédiate.
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En 1952, elle s’installe en France, suit des cours de théâtre et décroche son premier rôle, avant de partir aux Etats-Unis.
A New York, elle suit les cours de Lee Strasberg et découvre la méthode de l’Actor’s Studio. C’est là-bas qu’elle obtient son premier rôle au cinéma dans Pull My Daisy de Robert Frank et Alfred Leslie, un film sur la beat generation dans lequel on retrouve Allen Ginsberg et Jack Kerouac (qui en a écrit le scénario). Repérée au théâtre par Alain Resnais, elle tourne dans L’année dernière à Marienbad (1961), où son interprétation empreinte d’une théâtralité énigmatique, lui vaut une reconnaissance immédiate.
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Peau d’âne par Jacques Demy
envoyé par tomran. – L’actualité du moment en vidéo.
C’est tout naturellement que Delphine Seyrig passe de l’autre côté de la caméra. Avec Carole Roussopoulos, pionnière de la vidéo et activiste féministe, elle réalise deux films militants et impertinents: Maso et Miso vont en bateau en 1975, et SCUM Manifesto l’année suivante. De 1976 à 1981, l’actrice s’attèle à la réalisation d’un documentaire, Sois belle et tais-toi, compilation d’une vingtaine d’entretiens qu’elle a menés avec des actrices françaises, anglaises et américaines (parmi lesquelles Shirley McLaine, Jane Fonda, Maria Schneider, Marie Dubois ou Ellen Burstyn), qui s’expriment sur leur expérience professionnelle, la place et les rôles que le cinéma veut bien leur donner. Avec ses camarades féministes, elle fonde en 1982 le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, consacré à la mémoire des luttes des femmes.
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