Source/Auteur : Isabelle CHAUMEIL-GUEGUEN,
présidente de l’ Association SUICIDE ECOUTE
www.santepratique.fr
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LES TENTATIVES DE SUICIDE 195 000 hospitalisations annuelles sont liées à une tentative de suicide selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES, mai 2006). Les femmes (tous âges confondus) font 4 à 5 fois plus de tentatives de suicide que les hommes. 60% de ceux qui tentent le suicide sans le réussir répéteront leur geste.
LE SUICIDE EN CHIFFRES (INSERM, année 2005)
Ce ne sont pas les plus jeunes les plus nombreux !
10.713 décès annuels par suicide dont : 73% d’hommes 27% de femmes
567 décès annuels chez les 15-24 ans (5,3%)
dont : 439 hommes (4,1% des suicides ; 5,6% des suicides masculins)
128 femmes (1,2% des suicides ; 4,4% des suicides féminins
REFLEXION SUR LE SUICIDE DES JEUNES
Deuxième cause de décès chez les jeunes de 15 à 24 ans, il persiste 600 suicides par an, malgré une baisse significative de 41% depuis 1993.
Le terme « suicide » signifie étymologiquement le « meurtre de soi ». Se suicider introduit une redondance : « se tuer soi-même ». Cette insistance du soi circonscrit l’acte au seul sujet et exclut l’autre. Mais il n’y pas de suicide sans que l’autre soit interpellé : « je désigne, à travers ma disparition, ceux qui en sont responsables car ils n’ont pas fait en sorte que je sois autorisé à exister. »
Les jeunes suicidaires disent souvent ne pas accuser leurs parents ; une dernière lettre rappelle combien ils les aiment. Les mots tendres masquent l’agressivité inconsciente. Ils affirment le contraire de ce que l’on ressent trop violemment et intolérablement. L’adolescent en réalité en veut à ses parents malgré les lettres qu’il peut leur laisser.
Y a-t-il des causes à ce sentiment de « non-existence » autodestructeur ?
Les situations à risque sont :
1 Les agressions corporelles en particulier les violences sexuelles. L’inceste est un puissant facteur de pulvérisation identitaire.
2 Les situations d’adoption constituent souvent « un cocktail Molotov » où diverses souffrances sont réunies de manière explosive.
3 Des antécédents familiaux de suicides dont la prise en charge correcte n’a pas eu lieu ou a échoué.
4 Les difficultés de la relation parents-ados : quand les parents luttent contre le sentiment pénible de vieillir en sortant de leur rôle stabilisant de parents pour jouer les copains.
5 Les maladies mentales qui décompensent à l’adolescence : en particulier les psychoses comme la schizophrénie où le risque suicidaire est très élevé (35 fois supérieur à la normale avant 35 ans).
6 La part du risque génétique dans la répétition des situations : il n’est pas forcément héréditaire. Les troubles du fonctionnement psychique sont complexes et parfois apparus pendant le développement de l’enfant.
7 Les intoxications cérébrales par les drogues (alcool, cannabis, etc.) qui déstabilisent des neurones vulnérables ; particulièrement à l’adolescence.
Pour lire la suite de l’article, cliquez sur le logo de Care Vox
Ce ne sont pas les plus jeunes les plus nombreux !
10.713 décès annuels par suicide dont : 73% d’hommes 27% de femmes
567 décès annuels chez les 15-24 ans (5,3%)
dont : 439 hommes (4,1% des suicides ; 5,6% des suicides masculins)
128 femmes (1,2% des suicides ; 4,4% des suicides féminins
REFLEXION SUR LE SUICIDE DES JEUNES
Deuxième cause de décès chez les jeunes de 15 à 24 ans, il persiste 600 suicides par an, malgré une baisse significative de 41% depuis 1993.
Le terme « suicide » signifie étymologiquement le « meurtre de soi ». Se suicider introduit une redondance : « se tuer soi-même ». Cette insistance du soi circonscrit l’acte au seul sujet et exclut l’autre. Mais il n’y pas de suicide sans que l’autre soit interpellé : « je désigne, à travers ma disparition, ceux qui en sont responsables car ils n’ont pas fait en sorte que je sois autorisé à exister. »
Les jeunes suicidaires disent souvent ne pas accuser leurs parents ; une dernière lettre rappelle combien ils les aiment. Les mots tendres masquent l’agressivité inconsciente. Ils affirment le contraire de ce que l’on ressent trop violemment et intolérablement. L’adolescent en réalité en veut à ses parents malgré les lettres qu’il peut leur laisser.
Y a-t-il des causes à ce sentiment de « non-existence » autodestructeur ?
Les situations à risque sont :
1 Les agressions corporelles en particulier les violences sexuelles. L’inceste est un puissant facteur de pulvérisation identitaire.
2 Les situations d’adoption constituent souvent « un cocktail Molotov » où diverses souffrances sont réunies de manière explosive.
3 Des antécédents familiaux de suicides dont la prise en charge correcte n’a pas eu lieu ou a échoué.
4 Les difficultés de la relation parents-ados : quand les parents luttent contre le sentiment pénible de vieillir en sortant de leur rôle stabilisant de parents pour jouer les copains.
5 Les maladies mentales qui décompensent à l’adolescence : en particulier les psychoses comme la schizophrénie où le risque suicidaire est très élevé (35 fois supérieur à la normale avant 35 ans).
6 La part du risque génétique dans la répétition des situations : il n’est pas forcément héréditaire. Les troubles du fonctionnement psychique sont complexes et parfois apparus pendant le développement de l’enfant.
7 Les intoxications cérébrales par les drogues (alcool, cannabis, etc.) qui déstabilisent des neurones vulnérables ; particulièrement à l’adolescence.
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2 réflexions au sujet de « L’inceste, une cause de suicide chez les jeunes »
et quand on fait une TS et que personne ne vous entend ….
Retour à la case départ ??….
Anonymous
Appeler les associations.
Tout dépend de l’endroit où vous résidez, mais n’importe quelle association. Il y en a quelques-unes sur mon blog en bas de la feuille que vous continuez à dérouler.
Et ne perdez pas courage, on va vous aider ! Heureusement que vous n’allez pas retourner à la case départ. En tous les cas, j’aimerais pas revivre tous les viols et si vous y êtes encore, on va vous en sortir.
Auteure anonyme