Études littéraires
Volume 24,
numéro 1,
été 1991, p. 121-135
Vérités à la Marivaux
Sous la direction de Raymond Joly et Marie-Josée Perron
Directeur : Monique Moser-Verrey
Éditeur : Département des littératures de l’Université Laval
ISSN : 0014-214X (imprimé) 1708-9069 (numérique)
René Démoris
Résumé
Volume 24,
numéro 1,
été 1991, p. 121-135
Vérités à la Marivaux
Sous la direction de Raymond Joly et Marie-Josée Perron
Directeur : Monique Moser-Verrey
Éditeur : Département des littératures de l’Université Laval
ISSN : 0014-214X (imprimé) 1708-9069 (numérique)
René Démoris
Résumé
La curieuse récurrence de certains noms ou fragments de noms propres chez Molière, Marivaux ou Laclos n’est peut-être pas sans rapport avec ce qui, de significations latentes, habite leurs textes ; en cette affaire les cadets n’oublient pas leurs aînés, les fils ne parviennent pas à oublier les pères. À partir du nom de Marian(n)e, on a donc tenté d’interroger la configuration affective et libidinale du roman de Marivaux, à l’aide notamment des concepts freudiens d’identification et de choix d’objet ; ce qui conduit à analyser les aspects régressifs de cette aventure néo-familiale et la manière dont le siècle – et non Marivaux seul – tente de se tirer de l’inquiétante proximité du libidinal et de l’affectif. L’inceste évité, mais à quel prix ?
Abstract
The odd recurrence of certain names or fragments of proper names in the works of Molière, Marivaux or Laclos may not be unrelated to latent meanings in their texts; in this regard, the young do not forget their elders, the offspring never manage to cast off their fathers. Starting with the name of Marian(n)e, this article seeks to explore the affective and libidinal configuration of Marivaux’s novel with the help of the Freudian concepts of identification and object fixation. This leads us to an analysis of the regressive aspects of Marivaux’s novel and of the way in which the age-and not just Marivaux-tried to extricate itself from the disquieting proximity of the libidinal and the affective. Incest is avoided, but at what cost?
The odd recurrence of certain names or fragments of proper names in the works of Molière, Marivaux or Laclos may not be unrelated to latent meanings in their texts; in this regard, the young do not forget their elders, the offspring never manage to cast off their fathers. Starting with the name of Marian(n)e, this article seeks to explore the affective and libidinal configuration of Marivaux’s novel with the help of the Freudian concepts of identification and object fixation. This leads us to an analysis of the regressive aspects of Marivaux’s novel and of the way in which the age-and not just Marivaux-tried to extricate itself from the disquieting proximity of the libidinal and the affective. Incest is avoided, but at what cost?
Auteur : René Démoris
Titre : L’inceste évité : identification et objet chez Marivaux entre 1731 et 1737
Revue : Études littéraires, Volume 24, numéro 1, été 1991, p. 121-135
URI : http://id.erudit.org/iderudit/500961ar
Tous droits réservés © Département des littératures de l’Université Laval, 1991
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