François Gaudry (Traducteur)
Broché
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Métailié
EAN : 9782864246749
EAN : 9782864246749
Nb. de pages : 105 pages
Poids : 160 g
Dimensions : 14cm x 21cm x 1cm
Julian Mercader, héritier d’une fabrique de poupées, éprouve du désir pour sa fille Violeta.
Angoissé à l’idée de passer à l’acte, il crée une série de poupées, les Violettes, qui lui servent de substitut. Mais ces Violettes, présentées lors d’une foire internationale, commencent à incarner les fantasmes de nombreux clients qui passent des commandes extravagantes. Le succès de l’entreprise fait de Julian la cible d’une société secrète. Et il finira par découvrir plus pervers que lui… Ce récit d’une sublimation est remarquable à plusieurs titres.
Par son climat mystérieux, captivant, plus suggestif qu’explicite, servi par un art subtil de provoquer le trouble qui n’est pas sans rappeler Cortazar et Nabokov. Mais il l’est surtout par une écriture tenue de bout en bout, souple, insinuante, sans faiblesse ni complaisance. Remarquable aussi le talent d’Ana Clavel d’inscrire mezza-voce, par la bouche de son personnage mais sans jamais alourdir le déroulement de l’intrigue, une méditation poétique sur l’art de Hans Bellmer, le désir, les parfums, la folie.
Un roman singulier et délicatement scandaleux.
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Autres billets sur Les Violettes sont les fleurs du désir
La blessure dans les Violettes sont les fleurs du désir de Ana Clavel
Angoissé à l’idée de passer à l’acte, il crée une série de poupées, les Violettes, qui lui servent de substitut. Mais ces Violettes, présentées lors d’une foire internationale, commencent à incarner les fantasmes de nombreux clients qui passent des commandes extravagantes. Le succès de l’entreprise fait de Julian la cible d’une société secrète. Et il finira par découvrir plus pervers que lui… Ce récit d’une sublimation est remarquable à plusieurs titres.
Par son climat mystérieux, captivant, plus suggestif qu’explicite, servi par un art subtil de provoquer le trouble qui n’est pas sans rappeler Cortazar et Nabokov. Mais il l’est surtout par une écriture tenue de bout en bout, souple, insinuante, sans faiblesse ni complaisance. Remarquable aussi le talent d’Ana Clavel d’inscrire mezza-voce, par la bouche de son personnage mais sans jamais alourdir le déroulement de l’intrigue, une méditation poétique sur l’art de Hans Bellmer, le désir, les parfums, la folie.
Un roman singulier et délicatement scandaleux.
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