Dimanche 19 juin 2011
A l’occasion de l’examen par le Parlement de la loi concernant notamment l’introduction de citoyens dans les tribunaux correctionnels et modifiant certaines règles concernant la cour d’assises (lire ici, ici, ici) des députés de la majorité viennent d’introduire un amendement permettant à la partie civile (la personne qui porte plainte et soutient avoir été victime) de faire appel en cas de décision d’acquittement par la cour d’assises.
Au demeurant, trois députés de la majorité ont déposé une proposition de loi en ce sens le 20 décembre 2010 (lire ici).
Jusqu’à présent, quand la cour d’assises juge l’accusé non coupable, seul le procureur général peut faire appel de cette décision (article 380-2 du code de procédure pénale, texte ici). Cet article précise clairement que la partie civile ne peut interjeter appel que contre une décision statuant sur ses intérêts civils. En pratique il s’agit de la décision, de nature civile et non pénale, par laquelle les magistrats professionnels membres de la cour d’assises, après que cette dernière ait déclaré l’accusé coupable, allouent à la victime ou à ses proches des dédommagements en argent pour le préjudice subi. Il n’y a évidemment pas d’indemnisation si l’accusé est acquitté puisqu’il n’est pas considéré comme à l’origine des préjudices allégués.
Pour lire la suite de l’article, cliquez sur le logo de Paroles de Juge
A l’occasion de l’examen par le Parlement de la loi concernant notamment l’introduction de citoyens dans les tribunaux correctionnels et modifiant certaines règles concernant la cour d’assises (lire ici, ici, ici) des députés de la majorité viennent d’introduire un amendement permettant à la partie civile (la personne qui porte plainte et soutient avoir été victime) de faire appel en cas de décision d’acquittement par la cour d’assises.
Au demeurant, trois députés de la majorité ont déposé une proposition de loi en ce sens le 20 décembre 2010 (lire ici).
Jusqu’à présent, quand la cour d’assises juge l’accusé non coupable, seul le procureur général peut faire appel de cette décision (article 380-2 du code de procédure pénale, texte ici). Cet article précise clairement que la partie civile ne peut interjeter appel que contre une décision statuant sur ses intérêts civils. En pratique il s’agit de la décision, de nature civile et non pénale, par laquelle les magistrats professionnels membres de la cour d’assises, après que cette dernière ait déclaré l’accusé coupable, allouent à la victime ou à ses proches des dédommagements en argent pour le préjudice subi. Il n’y a évidemment pas d’indemnisation si l’accusé est acquitté puisqu’il n’est pas considéré comme à l’origine des préjudices allégués.
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