1 novembre 2008
Chaque soir dès que sa femme s’endort
Il va s’allonger auprès d’un autre corps
Il a besoin d’assouvir ce désir prohibé
Comme un secret de plus en plus lourd à porter
Si sa femme le savais, il y aurait un malaise
Mais la peau de cet autre le calme et l’apaise
La tentation est aussi grande que la gravité
De cette faute qu’il commet en toute impunité
Il ne se rend pas compte de l’horreur de son acte
Ni qu’il brise le mariage ses promesses et son pacte
La fidélité, il a fait une croix dessus
Sa victime va mourir car on dit que le silence tue
Chaque soir dès que sa femme s’endort
Il va s’allonger auprès d’un autre corps
Mais le plus grave dans cet adultère
C’est que cet autre n’a que 10 ans ½ et qu’il n’est que son père
Chaque soir dès que sa maman s’endort
Elle sait qu’il est l’heure de subir son triste sort
Chez elle, l’espoir n’est pas un projet qui dure
Et se demande comment peut-on violer sa progéniture
Dans la tête du père trotte un « Dieu accorde moi ton pardon »
Dans la tête de la petite trotte un « Non papa non ! »
Son innocence de fillette est derrière les barreaux
Celui qui devrait être son héros est devenu son bourreau
« Maman pourquoi ne lis-tu pas dans mes pensées ?
J’ai peur de parler de peur de sentir la honte m’écraser
Tu fais tout pour que ma vie soit une parfaite harmonie
Mais les accords sonnent faux, joués par ce père que je maudis »
Chaque soir dès que sa maman s’endort
Elle sait qu’une douleur va parcourir son corps
Et le plus triste dans ce genre d’adultère
C’est qu’ils s’inscrivent trop souvent dans la rubrique des faits divers…
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