Françoise Rudetzki, victime et porte-parole des victimes

(©AFP / 20 février 2011 11h24)

Françoise Rudetzki crée SOS Attentats, première association de défense des victimes du terrorisme en décembre 1985, une date qui marque le début de la vague d’attentats meurtriers, liés au conflit du Proche-Orient à Paris. Elle va tirer toutes les sonnettes à droite comme à gauche, au gouvernement comme au Parlement, tout en s’exprimant dans les médias.

Elle obtient dès 1986 la création du Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme, financé par un prélèvement de deux ou trois francs (3,30 euros en 2010) sur chaque contrat d’assurance de biens (75 millions de contrats aujourd’hui), une garantie étendue en 1990 à l’ensemble des victimes d’infractions pénales (viols, agressions, braquages).

Inlassable, elle réussit également à faire reconnaître aux victimes du terrorisme le statut de victimes civiles de guerre et la possibilité pour les associations de se porter parties civiles lors des procès.

Vingt-deux ans après sa création, SOS Attentats, qui est venue en aide à près de 2.000 victimes, s’autodissout en septembre 2008. A part les actes perpétrés au Pays Basque ou en Corse, la France n’a pas connu d’attentat terroriste depuis le 3 décembre 1996 (quatre morts à la station du RER de Port-Royal, à Paris).

« C’est aux pouvoirs publics d’organiser une nouvelle structure parapublique », avait alors plaidé Françoise Rudetzki.

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