L’enquête de l’ONRDP (l’Observatoire national de la délinquance) voudrait nous faire croire que sur les 322 violeurs parisiens (chiffres correspondant aux 10% des femmes qui portent plaintes), 52% sont étrangers et 44 % sont sans emploi.
Des chiffres allant d’autant plus à l’encontre de l’enquête de l’ENVEFF (Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France)menée sur un échantillon de 6000 femmes.
L’agresseur est dans 86% des cas un conjoint ou ex-conjoint, un patron, un voisin, un collègue,… Donc un homme que l’on connaît et contre lequel on hésite à porter plainte.
Or, les viols commis par de parfaits inconnus seraient 5 fois plus fréquents à Paris qu’ailleurs d’après l’enquête.
Alors que la majorité des victimes de viols (ou tentatives de viols) connaissent l’agresseur et n’osent pas porter plainte, l’enquête voudrait faire croire que la majorité des viols sont commis par de parfaits inconnus et d’autant plus, par des inconnus qui ne sont pas français, jeunes et précaires.
Par conséquent, l’enquête de l’ONRDP ignore la majorité des femmes violées. Un peu léger pour en tirer de conclusions :
Pour OLF, « l‘étude ne portant que sur les plaintes reçues, elle sous-estime (…) très fortement la réalité des viols, et en particulier les liens familiaux qui existent entre victime et violeur : s’il est déjà très difficile de porter plainte, ça l’est encore davantage quand il s’agit d’un proche ».
Rappelons encore une fois que les violeurs n’ont pas d’origines ni de classes sociales spécifiques. Par contre, ce sont majoritairement des hommes que l’on connaît. Des hommes qui ont bien intégré la violence patriarcale et s’en servent contre nous, comme d’un droit de leur avoir fait un jour confiance.
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