Je pars….
5 mois.
Loin de ceux que j’aime le plus au monde. Sans interruption.
Pourquoi je fais ça ? Comment je peux faire une chose pareille ? Moi.
Je n’en peux plus, je n’y arrive plus.
Ce froid qui me remet dans une torpeur que je connais trop bien. Cette dépression qui me hante.
J’ai eu beau essayer toutes les techniques possibles et imaginables et finalement RIEN ne marche.
Si je ne pars pas, ne fuis pas, je vais devoir me livrer dans un hôpital psy et demander à y être enfermée jusqu’à ce qu’ils me trouvent une solution et ne voudrais en sortir que lorsque tout sera fini.
Mais je sais pertinemment que personne là-bas ne pourra m’aider, au pire je m’enfoncerai à grands coups de médocs comme tous ceux qui y mettent les pieds.
Je n’ai plus envie de me donner la mort comme je me le suis promis, mais je n’ai pas plus envie de vivre non plus.
Je croyais que le fait d’être sortie de ce long déni me rendrait la vie, mais finalement sortir du déni c’est pire. Car cela nous fait replonger dans toutes les angoisses les plus sombres.
On n’est pas un résilient en sortant du déni, loin de là. Pour être résilient il faut justement dépasser cette horreur, il faut retrouver la vie.
Ma fille, mes enfants m’ont « forcé » à vivre pour Eux. Ce n’est déjà pas si mal penseront certains, mais ce n’est pas une bonne raison non plus.
Ce n’est pas cela vivre et surtout c’est sûrement lourd à porter pour un enfant.
Pour lire la suite du message, cliquez sur le logo
5 mois.
Loin de ceux que j’aime le plus au monde. Sans interruption.
Pourquoi je fais ça ? Comment je peux faire une chose pareille ? Moi.
Je n’en peux plus, je n’y arrive plus.
Ce froid qui me remet dans une torpeur que je connais trop bien. Cette dépression qui me hante.
J’ai eu beau essayer toutes les techniques possibles et imaginables et finalement RIEN ne marche.
Si je ne pars pas, ne fuis pas, je vais devoir me livrer dans un hôpital psy et demander à y être enfermée jusqu’à ce qu’ils me trouvent une solution et ne voudrais en sortir que lorsque tout sera fini.
Mais je sais pertinemment que personne là-bas ne pourra m’aider, au pire je m’enfoncerai à grands coups de médocs comme tous ceux qui y mettent les pieds.
Je n’ai plus envie de me donner la mort comme je me le suis promis, mais je n’ai pas plus envie de vivre non plus.
Je croyais que le fait d’être sortie de ce long déni me rendrait la vie, mais finalement sortir du déni c’est pire. Car cela nous fait replonger dans toutes les angoisses les plus sombres.
On n’est pas un résilient en sortant du déni, loin de là. Pour être résilient il faut justement dépasser cette horreur, il faut retrouver la vie.
Ma fille, mes enfants m’ont « forcé » à vivre pour Eux. Ce n’est déjà pas si mal penseront certains, mais ce n’est pas une bonne raison non plus.
Ce n’est pas cela vivre et surtout c’est sûrement lourd à porter pour un enfant.
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2 réflexions au sujet de « Elle a tout bloqué, on ne peut plus la joindre, j’ai peur pour une compagne incestée »
J’ai eu des patientes incestées.
Il est clair qu’entrer en thérapie passe par une reviviscence des traumas.
Pouvoir en parler est déjà un grand pas en avant puisque souvent il existait un ‘pacte’ de ne pas parler sous couvert de menaces voilées.
mais cela oblige aussi à refaire face à trauma, faire resurgir les cauchemars, remettre en question toute l’organisation familiale.
Je ne sais pas quelle est la bonne solution.
Toutes celles qui ont pu faire face à leur agresseur, même lorsque lui même est dans le déni, sont « sorties ». Mais rien ne s’efface, le passé ne peut être changé. En tant que thérapeute je ne crois pas au pardon, mais à l’acception. C’est arrivé, c’est vrai mais c’est du passé. Or la vie est là et devant.
Bon courage
Vergibération...
Merci pour cette lucidité de praticien.
Que fait-on des envies de suicide qui ne passent pas ?
Que fait-t-on de cette état de mésestime de soi qui nous laisse dans des situations où l’on est toujours exploité-s-e-s et jamais à notre juste place.
Notre avenir c’est ça.
La vie devant, c’est de la survie, avec la peur toujours de se faire avoir (même et parfois surtout par les psy) ;
Et les maladies, alors que le corps médical continue à soutenir qu’il n’y a pas de lien de cause à effet ?
Un cancer du sein et ensuite des embolies pulmonaires et l’oubli, voulu ou non, de prises de médicaments. Toujours suicidaire.
Pardon pour vous poser toutes les questions d’un quotidien d’incestée.
Auteure anonyme