Chargée de Recherche au CNRS, Laboratoire d’Anthropologie Urbaine (UPR 34) associée au Laboratoire Genêse et transformation des Mondes sociaux (EHESS-CNRS)
Dans cet exposé, je voudrais questionner ce que les savoirs sur l’inceste, en anthropologie, disent du rapport de la société à l’inceste. A partir d’une lecture du livre exemplaire de Françoise Héritier, De l’inceste, je vais montrer comment l’inceste peut être pensé quand on a en toile de fond conceptuelle la théorie de l’interdit de l’inceste. Etant entendu que la pratique de l’inceste a pour condition nécessaire de mise en œuvre le silence autour de cette pratique, je voudrais ensuite explorer la question du « dire l’inceste » collectivement, à l’échelle de la société. En conclusion, je retournerai la perspective de départ, et m’interrogerai sur le sens de la théorie de l’interdit de l’inceste, quand on a en toile de fond la réa lité de l’inceste.
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