La sanction n’a de valeur thérapeutique ni pour le père ni pour l’enfant, comme une certaine presse ou certaines expertises psychiatriques voudraient le laisser croire. C’est une peine infligée à un coupable donnant à l’enfant la reconnaissance de son statut de victime et l’une des réponses qui l’aideront à s’engager dans la voie de la cicatrisation de ses blessures. Si elle n’est pas un soin, elle peut avoir un effet bénéfique pour aider le sujet meurtri à se reconstruire. Cette sanction peut être vécue comme injuste ou inutile par certaines victimes.
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Autres billets sur le livre Questions d’inceste
1/ Questions d’inceste de G. Raimbault, P. Ayoun, L. Messardier
2/ L’inceste séducteur, le père avec la fille
3/ La pianiste de Michael Haneke
4/ L’inceste avec violence, le viol incestueux
5/ Une conception réductrice de l’inceste
6/ La rupture du lien de filiation
7/ Les réactions au traumatisme
8/ La sidération et l’impossibilité de dire
9/ Ces mères qui n’ont pas réussi, ou pas voulu, ou pas su éviter l’inceste
10/ L’identité désorganisée des pères séducteurs
11/ Pourquoi les incestueurs en appellent-ils à l’insatisfaction conjugale ?
12/ L’interprétation du consentement par l’incestueur
15/ La tragédie grecque et la littérature
16/ L’autonomisation
13/ L’atteinte narcissique et la culpabilité pour la mère
17/ Le devenir des pères agresseurs en prison
18/ Le pardon
19/ Anaïs Nin, un inceste choisi
20/ Deux sœurs dans les viols par inceste
21/ La recherche de sens – La valeur de l’écrit