Le droit des enfants en régression d’après le docteur Gérard Lopez

4 août 2012

Gryson Marie-Christine

Félicitations à Jean Robin pour la mise en ligne de cette vidéo sur la régression de la protection des enfants et la remise en question du SAP  (syndrome d’ alliénation parentale) qui a envahi les prétoires et qui est enseigné dans les écoles de la magistrature et des avocats. Tous les psys qui ont fait de la résistance comme le Docteur Lopez face à cette théorie inventée de toute pièce, pour contrer la parole des enfants victimes, qu’on a dit aliénée par l’un des parents, voient aujourd’hui leur courage récompensé : cette théorie fumeuse vient d’être infirmée par le consensus psychiatrique international suite à des enquêtes montrant son absence de valididé au plan psychologique et scientifique. (cf chez Dunod “Les enfants sont-ils protégés ?” par Jacqueline phélip et Maurice Berger)

Jean
@Gryson

Félicitations à vous pour votre livre et surtout votre courage dans cette terrible affaire d’Outreau, la plus grande honte française en terme de justice selon moi, et qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Frédéric Valandré
Bonjour Marie-Christine et Jean,

De facto, le livre “Outreau La vérité abusée” a été le premier ouvrage à contre-courant du discours habituel sur ce dossier sordide (sur les aspects périphériques du traitement médiatique de l’affaire, n’oublions pas aussi le témoignage de Ludovic Lefebvre, “L’Oublié d’Outreau”). Je l’avais dit l’an dernier à l’antenne de Radio Libertaire : ce livre a été pour moi un évènement éditorial.
Encore merci à Jean d’avoir mis en ligne mon article “Outreau : affaire classée ?” il y a deux ans. J’avais communiqué à l’époque une copie de l’article à deux journalistes en relation avec les acquittés et leurs avocats, Mme Aubenas et M. Durand-Souffland. J’attends toujours leur réaction !

Pour avoir accès à la vidéo, cliquez soit sur le logo, soit sur l’image.


Les enfants de Myriam Badaoui devront-ils soigner leur mère ?

Christiane Taubira Garde des Sceaux entre victimes et bourreaux. Les enfants de Myriam Badaoui devront-ils soigner leur mère ?
06 juillet 2012
Par Marie-Christine Gryson 
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A une époque où est remis en cause la notion du statut de victime judiciairement reconnue, comme point de départ indispensable de sa thérapie – ce qui semblait pourtant être un acquis de civilisation. Précisons que ce revirement est devenu nécessaire car  depuis la régression d’Outreau les victimes doivent de plus en plus accepter, sans broncher, que leur affaire soit classée ou que leur agresseur soit acquitté sans possibilité de faire appel. (Or le condamné peut lui, faire appel du verdict).
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A cette époque très inégalitaire en terme de droits en défaveur de la victime, comme on le constate avec les arguments cités plus haut, il faudrait qu’en plus, lorsque la Justice lui donne droit, que la victime paie cette reconnaissance pourtant légitime et légale par une sorte de dédommagement de gratitude… en acceptant d’être le thérapeute de son agresseur.
C’est particulièrement choquant dans les problématiques d’agressions sexuelles. C’est ce dont il sera question dans cet article.
Pour lire l’article, cliquez sur le logo de Médiapart 

La discution se prolonge sur Facebook http://www.facebook.com/aoa.auteureoa/posts/170715219720419

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Autres billets sur l’affaire d’Outreau
Outreau et ses conséquences tragiques : déni récompensé des coupables, réquisitoire ridicule !
Zone interdite spécial « Outreau » : l’intox du dimanche soir par Frédéric Valandre

Commentaire de Jacques Lecomte à La Justice réparatrice, ou comment pousser les victimes d’abus à pardonner à leur agresseur