Livre –  L’inceste dans les yeux bleus d’une petite fille rousse

L'inceste-dans-les-yeuxFormat : Format Kindle
Taille du fichier : 705 KB
Utilisation simultanée de l’appareil : Illimité
Éditeur : Les Editions du Net (30 juin 2015)
Vendu par : Amazon Media EU S.à r.l.
Langue : Français
ASIN : B010QS4TY8
Présentation de l’éditeur
Les conséquences de tels actes sur un enfant ont détruit toute une famille. Je raconte comment j’ai réussi à vaincre cette ignominie, quels ont été les moyens qui m’ont permis d’y voir plus clair, et toutes ces belles rencontres de cœur qui ont favorisé ma guérison.
« Dégage, dégage, tu n’es pas une mère. »
Ce sont les mots prononcés par ma fille, ma petite Princesse !
Oh, ils sont allés directement dans mon cœur tel un coup de poignard.
Je suis restée pliée en deux, effondrée, prête à faire un mauvais geste. Le noir était dans ma tête : « je n’avais pas su protéger ma fille ».
Une amie à ce moment-là a sonné à ma porte.
C’est ainsi que j’ai regardé celle que j’ai été. Je ne voulais pas rester dans le déni.
Avec la maturité de l’âge, j’ai appris à combler, à cicatriser certaines plaies de mon cœur, à gérer mieux mon malaise. J’ai appris à me respecter et à laisser filer les moments difficiles sans les rejeter et me juger.
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Livre – Niki de Saint-Phalle, la révolte à l’œuvre – Catherine Francblin

Niki-de-Saint-Phalle-CF-1-204x300Par Sylhouahe5
07/07/2015

Catherine Francblin

Aux Éditions Hazan, 2013
Niki de Saint Phalle, la révolte à l’œuvre

Il est une chose qu’il faut savoir en ce qui concerne Niki de Saint Phalle, tous ceux qui tentèrent de dissocier son œuvre et sa vie intime, et particulièrement les événements qui composèrent son enfance, en sont toujours restés comme des ronds de flan.
Niki de Saint Phalle n’a jamais intellectualisé son art pour en faire un objet de développement abstrait, bien au contraire, la vie, l’histoire sont partout présentes et sont parties constituantes de la Grande Œuvre.
Ainsi, réalité, fiction, légende, pensées, idéaux se mélangent, s’amalgament, se fondent sans jamais dévoiler ni origines ni fins. Dans une éternelle continuité d’où la fin est aussi éloignée que l’origine du nom familial.

Il était une fois donc, une jeune fille née d’une vieille famille aristocrate encore pleine de sève fière et virile. Dans cette vieille famille dont seuls les hommes fabriquaient la légende depuis les premières croisades, comment allier féminité et participation à cette légende ? Comment dépasser les préjugés anciens et devenir un individu incontournable sans passer par le « marché du mariage » lorsque l’on est femme ?

« J’ai décidé très tôt d’être une héroïne.
Qui serai-je ? George Sand ? Jeanne d’Arc ?
Un Napoléon en jupons ? Qu’importe qui je serai !
L’important était que ce fût difficile, grand, excitant ! »

Annonce-t-elle en préambule de son premier livre autobiographique TRACES. Remembering 1930 – 1949. Eine Autobiographie. (en Allemand)

A force d’écouter les histoires des hommes héros du clan de Saint Phalle, la petite Niki aurait-elle fini par s’identifier à ses ancêtres mâles ? Lorsque sa mère, estimant que ses prénoms officiels Catherine, Marie-Agnès ne lui allaient pas, la baptise « Niki » se référant à Athéna Nikè, la Victorieuse, n’a-t-elle pas malgré elle poussé sa fille vers sa destinée guerrière ?
Mais une guerre contre qui ?
Contre le poids familial sans aucun doute.

Ainsi donc ; il était une fois une petite fille qui naquit dans une vieille famille aristocrate française… d’une mère américaine fermement catholique plus ancrée encore au respect des traditions et de la bienséance apparente des choses. Violences et contradictions, mutisme et silence. Soumission et révolte sournoise. Niki nait dans les larmes de la dépression bancaire et de l’infidélité paternelle. Voulut-elle mourir à peine née ? Le cordon ombilical s’enroula deux fois autour de son cou et l’étrangla presque.
La vie et la mort seront dès lors intimement entrelacées.
Elle naquit manquant d’air, elle mourra l’air lui manquant.

« A ma naissance vous avez perdu tout votre argent dans le krach. Et cependant que vous m’attendiez, vous avez découvert la première infidélité de mon père. Je n’apportais que des ennuis. »
Ma mère.

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