Qui est Myriam Badaoui ? La mère condamnée dans l’Affaire Outreau

18 mai 2012
Par Caprouille
…/…
Myriam Badaoui … ne comprend pas le mal qu’elle a fait à ses propres fils.
Est-il possible qu’un être humain soit dépourvu à ce point-là de toute once de conscience ?
Comment ne réalise-t-elle pas qu’elle a détruit la vie de ses enfants sans évoquer les dizaines d’enfants victimes supplémentaires ?
J’ose espérer une action protectionniste tacite de la part de justice car plus grave encore, Myriam Badaoui a proposé à un de ses fils, le 3ème de la fratrie, de l’héberger alors qu’elle a l’interdiction d’être en contact avec lui, d’autant plus qu’il est mineur et quelle a été déchue de ses droits parentaux.
Apprenant cela, Chérif, décidé à protéger son jeune frère, a téléphoné à Myriam Badaoui pour lui rappeler son interdiction judiciaire d’être en contact avec ses enfants mineurs, qui, officiellement ne le sont plus.
Celle-ci n’a manifesté aucune prise de conscience, aucun regret, aucune repentance vis-à-vis de ce que ses enfants endurent depuis si longtemps. Elle a rappelé son enfance difficile pour justifier ses actes et comme si tant d’horreurs pouvaient être effacées en un seul clic a osé demander une seconde chance à Chérif.
…/… elle lui dit avec un cynisme sidérant :
« Je suis à Montpellier, à l’Amiral. Je te donne 24 heures pour venir me tuer. Passé ce délai, c’est moi qui irais jusqu’à toi »
Il est à espérer qu’elle s’empêchera de mettre à exécution cette immonde provocation lancée à Chérif car l’entourage du jeune homme est bien décidé à ne pas la laisser l’approcher.
Chérif qui est actuellement en phase de reconstruction, s’est choisi une nouvelle famille, de nouveaux parents aimants et fiers de lui, dont ils portera bientôt le nom , souhaitant laisser définitivement l’affaire d’Outreau et tous ses démons loin derrière lui, les yeux fixés sur sa nouvelle destinée.
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Révélation à ma mère par La Louve dans Espoirs sans limites

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Lorsque mes parents réapparurent de leur promenade forcée, ils se séparèrent sans un mot. Mon père se dirigea dans le salon et s’ins
talla dans son fauteuil face à la télévision qu’il venait d’allumer. Ma 
mère vint me rejoindre dans la cuisine. Elle avait le visage triste et 
l’air grave celui qu’elle a habituellement en cas de nouvelles désastreuses. Je m’assis sur la table, elle était en face de moi. 
– MAINTENANT DEBY, TU ME RACONTES TOUT  ! 
– Tu veux tout savoir ? Ben … Tu vas être servie! J’ai dû
masturber papa, lui faire des pipes ou fellations si tu préfères alors que je n’avais pas plus de cinq ans !!! Sabrina aussi!  Je lui racontais tout dans les moindres détails. Elle était anéantie, blessée… 
Je parlais fort pour que mon père entende tout, pour qu’il 
sache que je n’avais rien oublié. La pauvre était pitoyable et décontenancée, son visage déconfit marquait son désarroi, sa 
peine, sa désillusion…
– Combien de temps ça a duré?
– Trop longtemps, pendant huit ou neuf ans.
– Tu en es sûre ? Pendant huit ans ?